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Affaire des «biens mal acquis»: cinq enfants d’Omar Bongo mis en examen en France

La justice française a mis en examen plusieurs membres de la famille de l’ex-président gabonais aujourd’hui décédé. Il leur est reproché d’avoir profité d’un patrimoine immobilier frauduleux dans l’Hexagone.

 

Ils sont cinq. Cinq enfants du président gabonais Omar Bongo, mort en 2009, à avoir été mis en examen à Paris dans le dossier vieux de quinze ans et resté célèbre sous le nom des «biens mal acquis». L’information, donnée ce vendredi par une source judiciaire, date en réalité des mois de juin et juillet.

Parmi ces cinq descendants, figurent Pascaline Bongo, 66 ans, fille aînée et ex-directrice de cabinet de son père. Mais également Omar Denis Jr Bongo, 28 ans, petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso ; Jeanne Matoua, 38 ans, et Joseph Matoua, 40 ans. «Un dossier explosif qui aggrave les tensions déjà palpables entre Brazzaville et Libreville», indique Africa Intelligence, le site à l’origine des révélations.

La justice française soupçonne ces membres de la famille Bongo d’avoir «sciemment» bénéficié d’un «frauduleux» patrimoine immobilier acquis en France par le patriarche, à la tête du Gabon de 1967 à 2009. Une estimation de ces biens a été faite récemment par la justice, qui chiffre le total «à au moins 85 millions d’euros».

Remontée contre cette décision, l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, estime qu’il y a là «un anachronisme tant juridique que factuel». Avocat d’Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala conteste quant à lui la mise en examen de son client «sur la base du droit», et «non de la morale».

«Naïveté»

Cette année, entre mars et avril, la justice française avait déjà mis en examen Grâce (58 ans), Betty (55 ans), Arthur (51 ans), puis Hermine Bongo (53 ans), pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive et d’abus de biens sociaux.

Idem pour l’ex-miss France Sonia Rolland, mise en examen au mois de mai en raison d’un appartement qui lui avait été offert en 2003 par Omar Bongo. Âgée de 22 ans à l’époque, Sonia Rolland reconnaissait «évidemment avoir fait preuve de naïveté mais conteste toute infraction».

Source : LIBERATION et AFP

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