Une enquête est ouverte par le Procureur général près la cour d’appel de Bamako dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako. Des analystes estiment cependant qu’il est préférable qu’un accord soit trouvé entre les parties.
Dans une note d’information rendue publique le 19 juillet 2022, la présidence ivoirienne a souligné un entretien entre leur chef d’État Alassane Ouattara et le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey. Ce dernier était porteur d’un message du Président Faure Gnassigbe du Togo.
Le document poursuit que le ministre togolais a évoqué son séjour à Bamako, au Mali, au cours duquel, la situation des 49 militaires ivoiriens détenus dans le pays a été abordée. La note précise que l’émissaire Robert Dussey a indiqué que les chefs d’États ivoirien et togolais sont favorables et disposés à la préservation de la paix et de l’entente entre les peuples et les nations.
« Pas de guerre entre le Mali et la Cote d’Ivoire »
Lundi dernier, le président de la Transition, colonel Assimi Goïta s’est réjoui de l’accompagnement fraternel sans relâche du Togo. L’information est donnée dans le communiqué conjoint qui a sanctionné la visite du diplomate togolais au Mali. Au cours d’une rencontre avec les griots à Bamako, le PM Choguel Kokala Maïga a également assuré qu’il n’y aura pas de guerre entre le Mali et la Cote d’Ivoire.
Une enquête judiciaire en cours
Toutefois, la justice malienne a annoncé, dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête judiciaire sur cette affaire des 49 militaires ivoiriens. Le document en date du 18 juillet 2022 a été signé par le procureur général près la cour d’appel de Bamako.
« Un dénouement heureux serait favorable »
Cette action en justice, n’exclut pas le processus diplomatique enclenché par les autorités de la Transition, indique Ibrahima Soumaré, expert en stratégie et diplomatie. L’ancien ambassadeur estime qu’au regard des liens séculaires qui unissent les deux pays, il est souhaitable qu’une issue heureuse soit trouvée à cette affaire.
Source : Studio Tamani
