Certains défenseurs de la société B2GOLD, pour faire pressions sur les autorités transitoires en place, annoncent un risque d’incident diplomatique entre le Mali et le Canada si la société B2GOLD ne bénéficiait pas le permis de recherche minier de Menankoto dans la région de Kayes. Pourtant, il n’y aura aucun incident entre les deux pays, surtout que le gouvernement malien a respecté le code minier de 2019 dans l’attribution dudit permis à la société Litle Big Mining.
Des chantages sur les autorités de la transition du Mali pour bénéficier le permis de recherche minier de Menankoto ? C’est ce qui semble être la démarche de la société canadienne, B2GOLD. Depuis quelques jours, après avoir été déboutée par la Cour suprême, juridiction suprême du Mali, cette société canadienne parle d’un arbitrage international pour obtenir le permis de recherche de Menankoto. Ce n’est pas tout, certains de ses soutiens annoncent mêmes des incidents diplomatiques entre le Mali et le Canada.
Aucun incident diplomatique possible entre le Mali et le Canada
Dans ce dossier, il est impossible de parler d’incident diplomatique sauf si on veut faire pression sur les autorités maliennes afin qu’elles attribuent illégalement le permis à B2GOLD. Il est impossible de parler d’incident diplomatique pour deux raisons.
La première, c’est la société B2GOLD est une société privée canadienne comme la société Litle Big Mining est une société privée malienne.
L’autre raison est que Litle Big Mining a obtenu le permis de Menankoto conformément à la loi, au code minier malien de 2019. Cela, après avoir introduit sa demande comme il se doit. Litle Big Mining a donc respecté les dispositions pertinentes relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali. elle a obtenu son contrat conformément aux dispositions pertinentes relatives aux procédures d’attribution des titres miniers de l’Ordonnance n°2019-022/P-RM du 27 septembre 2019 portant Code minier en République du Mali. Elle n’a violé aucune loi. Elle a introduit sa demande comme B2GOLD et d’autres sociétés et elle a eu la chance de bénéficier le contrat. La décision de la Cour suprême malienne a aussi confirmé l’attribution du permis à la société malienne. Il n’y a donc aucune violation de la loi. La société canadienne n’a pas été victime d’injustice. La société malienne non plus n’a pas été privilégiée. On ne peut donc pas parler d’incident.
Le malien
Source : LE PAYS