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ADEMA PASJ : A quoi s’en tenir ?

Depuis quelques semaines, l’Adéma Pasj est à la croisée des chemins. C’est de bonne guerre, le parti retrouve sa place de leadership dans le giron politique national. Avec comme perspective la présidentielle de 2018. La tenue ce samedi 25 mars 2017 de sa 15ème conférence nationale attendue fut houleuse. La grande question de la candidature interne ou externe ou encore de soutien était à l’ordre du jour. Face à Koulikoro, Ségou, Tombouctou et Gao, il y avait Bamako, Kayes, Mopti et Sikasso. Finalement, à quoi s’en tenir ?

tiemoko sangare president adema pasj

Instance suprême entre deux congrès, la conférence nationale est convoquée par le comité exécutif. Elle veille au respect de l’orientation générale, des principes, des statuts et règlement intérieur du parti.

Aussi, elle a le pouvoir de délibérer sur les textes d’orientation générale et les programmes électoraux du parti, les accords politiques avec d’autres partis avant soumission au congrès, la décision de dissolution d’un organe du parti, l’exclusion du parti, les rapports du CE et des commissions nationales spécialisées, l’élection du candidat aux fonctions de président de la République.

Comme toute conférence, la journée devait aboutir à des recommandations et motions. Le parti, malgré tout, a réaffirmé son appartenance à la majorité présidentielle.

En effet, la candidature pour la présidentielle proposée par Ségou, Koulikoro, Gao et Tombouctou n’a pas eu l’écho favorable de Sikasso, Mopti, Kayes et Bamako. Aussi, dans les coulisses de la conférence, il ressort que la majorité des membres du Comité Exécutif (CE) rejette cette idée de candidature interne.

Qu’à cela ne tienne, il est important de rappeler que l’Adéma Pasj renait aujourd’hui grâce au pouvoir d’IBK. Sinon, au sortir du coup d’état de 2012, le parti a perdu toutes ses crédibilités. Il a mis sur le ban des accusés. Il part à l’élection présidentielle de 2013, en plus de l’échec de son candidat, il est sorti divisé. D’où le départ de certains barons notamment Soumeylou avant et Iba N’Diaye après l’élection. Au pouvoir, IBK s’empresse de lui offrir des postes clés, à lui magnifier tout son soutien et toute sa reconnaissance contre la volonté de son parti, le Rpm. Alors, il faut le dire clairement, les plaies restent encore béantes, surtout qu’il y a des reproches à certains de leurs cadres qui restent couverts par IBK. S’hasarder à une candidature interne peut être un grand risque pour le parti. Il faut savoir donc faire le bon choix pour éviter le chaos au parti.

B.DABO

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