La crise sociale en république de France perdure. Les gilets jaunes qui, depuis près d’une demi-année, ont investi la rue pour la résolution de leurs problèmes n’ont pas l’intention de reculer. Ce samedi 20 avril 2019, plus de cent mille manifestants étaient dans les rues à travers le pays des gaulois.
Les gilets jaunes ont une fois de plus exprimé leur ras-le-bol pour l’insuffisance de résultats du président Emmanuel Macron le week-end dernier. Des milliers de personnes ont pris part à ladite manifestation dans les rues des grandes villes de la France. Très excédés, certains manifestants laissaient entendre : « suicidez-vous ! ». D’autres demandent la démission d’Emmanuel Macron de la présidence de la République.
Ils comptaient plus de 100 000 personnes dans les rues, selon les manifestants eux-mêmes. Mais pour les autorités françaises, ils étaient au nombre de 27 900 à travers le pays.
Au cours de cet acte 23 des gilets jaunes, des violences ont éclaté dans certaines localités dont la capitale, Paris. Certains manifestants se sont vus aspergés de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre. Cette pratique met en cause la démocratie française. La France qui se réclame maître en matière de démocratie est tombée bas. Que diraient ses ‘’bons élèves de démocratie’’, les dirigeants d’Afrique francophone. La gestion de cette crise sociale des gilets jaunes désavoue notre très référence démocratique, la France. Comment peut-elle perpétrer des barbaries d’une autre époque et prétendre encore maître de la démocratie ?
En tout cas pour notre part, nous estimons que la France est arrivée au terme de sa démocratie. Ce nouvel ultimatum à Emmanuel Macron des gilets jaunes avec plus de 100 000 manifestants dans les rues à travers le pays à la veille de la réponse du président Macron qui doit avoir lieu demain jeudi 25 avril au grand débat prouve à suffisance que sa réponse est rejetée d’avance.
Ce printemps européen va-t-il laisser le président français ? De toute façon les gilets jaunes sont déterminés. Et, la manifestation est en train de prendre une autre allure. Par présence des gilets blancs dénommé ‘’stricts médis’’ parmi les gilets jaunes pour soigner les blessures ou malaise des manifestants en dit long.
Rappelons que de nombreuses violations graves des droits de l’homme et des arrestations arbitraires ont été notées au cours de ces manifestations.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate