Les enseignants étaient dans la rue pour réclamer l’application de l’article 39 de leur statut particulier. Lors de cette marche pacifique, il y a eu des heurts entre les policiers et les manifestants. A l’origine, la volonté des marcheurs de forcer le barrage sécuritaire érigé après le Monument de l’indépendance en direction de la Cité administrative. Selon certains facebookeurs, les manifestants ont été copieusement arrosés de gaz lacrymogène pour les amener à abandonner leur projet. Depuis, les enseignants jubilent sur les réseaux sociaux dans l’espoir de trouver un soutien conséquent auprès du peuple souverain pour abréger le séjour sur la colline d’un régime qu’ils estiment avoir atteint ses limites. Votre facebookan du jour a suivi ces échanges pour vous !
Ty Chérie : encore une fois, notre démocratie est bafouée sous le régime criminel d’IBK sous la gouvernance du petit du système Boubou Cissé le poussin jaune. La marche pacifique des enseignants tourne à l’affrontement à Bamako où la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants… Une partie du boulevard de l’indépendance est actuellement le théâtre d’accrochages entre policiers et des groupuscules de manifestants.
Sory Ibrahim Traoré : comment réclamer ses droits !
Pour réclamer ses droits, il faut cesser de travailler, organiser des manifestations, ne pas faire de concessions, rester extrémistes. Quand une manifestation dégénère, il faut caillasser les forces de l’ordre. Mais quand les forces de l’ordre ripostent violemment par le jet des gaz lacrymogènes, il faut fuir. Fais tout pour ne pas être arrêté, sinon tout ton corps gardera les souvenirs douloureux.
Mahamane Ibrahima : Les enseignants doivent porter plainte contre les décideurs responsables de la répression de la marche pacifique au nom de la charte internationale des droits des peuples. D’après la charte internationale des droits des peuples : toutes les manifestations sont autorisées, c’est par politesse qu’on informe les autorités. Solidarité totale aux enseignants et que les responsables de cette répression soient jugés et condamnés pour crimes contre l’humanité. Cette analyse est vraiment au-dessus de la compréhension des Maliens complices de la bavure policière.
Aliou Diarra : la marche pacifique des enseignants réprimée par la police, j’appelle les uns et les autres à la retenue. Je n’arrive pas à comprendre une marche autorisée et réprimée, il y’a de quoi s’inquiéter. Ce n’est pas par la violence qu’on pourra résoudre ce problème, il faut négocier et proposer des solutions pour une sortie de crise.
Moussa Konate : C’est mieux pour le gouvernement de fournir l’effort pour régler ce problème qui, dans le fonds, n’en est pas un et les institutions ne doivent plus se dérober de leur rôle en agissant dans le sens du respect de la constitution et des lois sinon on ne serait plus dans un État de droit. Pour cette année, le gouvernement fait appel aux volontaires très minoritaires pour satisfaire les besoins et qui, à la rentrée prochaine, pourraient aussi réclamer leur intégration qui n’est pas édicté par une loi. Si l’on ne prend garde, le pays va sombrer et l’avenir ou le devenir des enfants en souffrance déjà, sera à la croisée des chemins d’une aventure incertaine à cause d’un problème d’ego.
Harouna Haroun Keita : ne mettons pas le feu dans notre propre pays. Le gouvernement doit se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Vous qui étiez menacés le vendredi dernier et on cherche à calmer le jeu et vous venez encore de mettre de l’huile sur le feu.
Joe Diarra : la marche pacifique des enseignants ce matin à Bamako a été l’objet d’une répression de la part des forces du désordre de la police nationale à coup de gaz lacrymogène faisant ainsi de nombreux blessés. En effet, tout a commencé avec la volonté des policiers de stopper la marche des braves enseignants au Monument de la paix alors qu’elle devrait s’achever au monument de l’indépendance. Les enseignants réclament l’application de l’article 39 de la loi 007 portant le statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental, préscolaire et spécial.
Moussa Fofana : nous ne soutenons pas ces grèves des enseignants, mais nous condamnons la répression policière d’aujourd’hui contre leur marche pacifique. La marche demeure un droit garanti par la constitution de notre pays.
Daouda Zoumana Kané : l’heure est grave !
Chers enseignants de Bamako et environs, cette répression appelle à une prise de responsabilité vis-à-vis du régime despotique de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA. Ces tenants du pouvoir n’ont aucune volonté d’appliquer cette loi et aujourd’hui souffrent de la mise au courant des opinions Nationale et Internationale par les sorties démocratiques dont ils répriment. L’heure est à la rupture avec ces responsables despotiques. Ils cherchent à décourager les militants par les retenues de salaire et la répression. Avant qu’ils ne soient trop tard, il faudra imposer la rupture.
Tayson Berthé : J’interpelle le gouvernement à revoir le cas des enseignants. Trop, c’est trop, la situation a trop duré.
Ib Traoré : celui qui ment est un menteur. Celui qui vole est un voleur. Donc, Boubou Cissé est un menteur et un voleur. Boubou dégage, Boubou dégage, Boubou dégage. On ne demande que l’application de notre article 39.
Sema Barou : le peuple malien tout entier assiste, a l’injustice sociale des dirigeants sans réagir.
Dieu est grand. Boubou a donné l’ordre d’agresser les enseignants. IBK est sans doute un dictateur déguisé en démocrate.
RB Émir Lova : Mon beau pays, hier on vivait dans l’harmonie, la fraternité, paix et l’amour de nos prochains, mais bii Mali de kèra tann, que Dieu nous viennent en aide sinon Mali sigui gueleyara.
Adama Coulibaly : quand un régime manque d’arguments. Il s’adonne à des pratiques ignobles notre police manque de formation elle est agressive, les gens manifestent pour leur droit ils sont réprimés, violentés. Il est temps que chacun s’organise le dialogue est rompu les forces en présence durcissent le ton nous devrons sortir tous les jours pour leur pousser à l’irréparable et le peuple prendra son destin en main.
Siaka Doumbia : la force de l’ordre a vraiment tort de gazer les enseignants. L’heure est grave, on doit les fusiller. Le pays vous a donné la chance d’exercer un emploi bien garanti pendant que vos camarades de classe qui ont des niveaux intellectuels plus ou moins supérieure que vous. Au lieu de remercier Dieu et faire bien ce boulot, vous prenez la vie des enfants en otage et vous voulez arnaquer le pays en augmentant votre salaire. Vous n’avez rien vu d’abord continuer à jouer à la comédie.
Douc vérité : ils accueillent les rebelles à KOULOUBA avec toutes les joies. Ils accueillent les rebelles dans la grande mosquée de BAMAKO avec toutes les joies. Ils accueillent les rebelles au Palais des congrès avec toutes les joies. Ils font des selfies avec les rebelles qui ont pris les armes contre le pays et contre le peuple, qui ont fait appel aux terroristes pour venir combattre le Mali, qui ont marché sur le drapeau du pays, qui ont détruit les biens de l’État, qui ont porté atteinte à l’intégrité du pays, qui ont provoqué des déplacements massifs de la population…..Mais ils gazent les enseignants qui n’ont d’autre arme que la Constitution malienne pour revendiquer. Entre les enseignants et les rebelles qui méritent d’être gazés ? Allahou KA tignè dèmè
Oumar Tiouroba : Dans un pays aussi fragile comme le nôtre, je choisirai le dialogue. Ce qui s’est passé aujourd’hui entre les enseignants et les forces de l’ordre ne rassure pas. Soutien total aux enseignants.
Salif Djimdé : Le gouvernement de boubou Cissé vient de lancer le cycle de violences contre les enseignants et les républicains. La riposte ne tardera pas et de Kayes à Kidal elle ne passera pas inaperçue. La seule façon d’arrêter ce cycle, c’est l’application immédiate de l’article 39 sans condition.
INFO-MATIN