En prélude à la tenue de la 40è session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord (CSA), la Médiation internationale s’est réunie le 28 mai dernier pour examiner l’évolution de la mise en œuvre du texte depuis la dernière session dudit comité, dans le contexte particulier de la pandémie de la Covid-19.
Le communiqué qui rapporte l’information souligne que, passant en revue l’état du processus de retour plein et effectif de l’État sur toutes les parties du territoire national, la Médiation internationale a salué l’attachement continu des parties signataires au processus de paix et les appelle à redoubler d’efforts en vue d’accélérer la mise en œuvre des engagements de l’Accord, non encore parachevés.
Aussi, exhorte-t-elle les parties signataires de s’abstenir de tout acte contraire à l’esprit de l’Accord ou susceptible de remettre en cause, non seulement la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali, mais aussi les nombreux acquis obtenus tout au long de ces cinq dernières années.
La Médiation internationale, selon le communiqué, se dit encouragée par les résultats de la reprise des consultations au niveau de la CTS (Commission technique de sécurité) visant le parachèvement du programme DDR-I (Démobilisation – désarmement – réinsertion) déjà en cours et son extension pour atteindre l’objectif retenu à différentes occasions ; appelle les parties signataires à œuvrer, en étroite concertation, et aux niveaux appropriés, en vue d’aplanir toutes les difficultés qui émaillent encore les efforts d’accélération du processus DDR et du retour des services sociaux de base dans les régions du Nord du Mali.
La Médiation internationale encourage, par ailleurs, les parties signataires à tout mettre en œuvre pour que les avancées enregistrées dans le cadre du processus d’opérationnalisation des nouvelles entités administratives couvertes par l’Accord soient consolidées et menées à leur terme.
« Réitérant l’importance qu’elle accorde à la représentation de la femme dans le processus de paix, la Médiation internationale formule l’espoir de voir les parties signataires communiquer au CSA les listes nominatives consensuelles respectives de leurs représentantes féminines, idéalement au titre de la 40è session du CSA, suffisamment avant la tenue de la session », énonce le même texte.
Au cinquième anniversaire de la signature de l’Accord et à la veille de la revue annuelle du mandat de la MINUSMA par le Conseil de sécurité, la Médiation internationale s’attend à ce que les parties signataires fassent en sorte que la 40è session du CSA soit une occasion pour renouveler leur attachement à la consolidation des acquis du processus de paix et de réconciliation au Mali.
Et, espère-t-elle, pour susciter la dynamique nécessaire à l’identification et la réalisation des priorités d’étape en matière de mise en œuvre de l’Accord.
Source: Journal l Essor- Mali