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Accord de paix et de Réconciliation Intermalien: Victoire de la diplomatie algérienne en 2015

Le choix d’Alger, indiquaient le président Ibrahim Boubacar Keita, son ministre des Affaires étrangères et les représentants des groupes du Nord, est dicté par sa parfaite connaissance de la situation et la confiance dont elle jouit auprès d’eux.

cicb signature accord paix bamako

L’année 2015 a été incontestablement celle de la diplomatie algérienne qui a réussi à désamorcer la crise malienne qui a plongé le pays dans le chaos depuis mars 2012. La médiation internationale, à sa tête l’Algérie, a réuni les protagonistes, le gouvernement d’un côté, et les groupes rebelles du Nord regroupés dans la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme.

Après plusieurs mois, la médiation les a amenés à la signature, en deux temps, de l’Accord d’Alger. Le 15 mai, le gouvernement et la plateforme signent l’accord à Bamako, mais la CMA sous influence du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) hésite. Le paraphe officiel de l’Accord est reporté, le MNLA ayant demandé un temps de réflexion et de consultation. Finalement, il sera signé, sous les regards de toute la communauté internationale, le 20 juin 2015, à Bamako. Presque une année après l’amorce des laborieuses négociations qui se sont étalées en raison, souvent, de la méfiance et des appréhensions des deux parties que la médiation avec le soutien des organisations régionales, internationales et de partenaires étrangers qui ont constitué une garantie pour “un accord équilibré” qui réponde aux attentes des groupes rebelles du Nord et préserve, bien entendu, les principes de souveraineté, d’unité territoriale et du caractère laïc de l’État, a réussi à établir une feuille de route acceptable et qui a rapproché les deux parties qui ont finalement daigné signer l’Accord d’Alger.

Faut-il relever que l’Algérie a agi à la demande à la fois des groupes du Nord et du gouvernement malien après la remise en cause de l’accord conclu entre d’une part le MNLA et le Haut-Conseil pour l’unité de l’Azawad et de l’autre Bamako, en juin 2013. Le choix d’Alger, indiquaient le président Ibrahim Boubacar Keita, son ministre des Affaires étrangères et les représentants des groupes du Nord, est dicté par sa parfaite connaissance de la situation et la confiance dont elle jouit auprès d’eux. L’effort algérien sera reconnu et salué par l’ONU, l’UA et tous les partenaires étrangers qui se sont d’ailleurs mobilisés pour la reconstruction du pays et soutenir les projets de développement inclus dans l’accord.

D B.

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