« J’ai le sentiment que mes interlocuteurs sont sur la même longueur d’ondes que le Mali et la Communauté internationale pour qu’enfin la signature de cet accord soit un geste de bonne volonté vers l’acceptation de l’unité du pays et du retour définitif de la paix ». C’est en ces termes que le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a résumé sa rencontre, hier, avec le corps diplomatique et les représentants d’organisations internationales accréditées dans notre pays. L’événement s’inscrit dans le cadre d’un exercice conduit dans le but d’informer et de recueillir des propositions sur le processus des pourparlers inter maliens d’Alger.
Au sortir de la séance qui s’est déroulée sans la présence des journalistes, le ministre Abdoulaye Diop a expliqué l’intérêt que le gouvernement accorde à l’exercice. Il rappelé que le paraphe du document par le gouvernement et les mouvements armés de la Plate-forme et le refus des rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ne ferment pas la porte au dialogue. Celle-ci doit continuer jusqu’au 15 mai, date prévue pour la signature définitive du document sous la houlette de la Communauté internationale. Abdoulaye Diop a exhorté les pays qui accordent l’hospitalité aux mouvements rebelles de faire preuve d’objectivité pour aider les populations maliennes à retrouver l’unité et la paix.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts déployés par le gouvernement pour enfin mettre fin à un conflit qui affecte depuis plus de deux ans les paisibles populations du nord de notre pays. Mongi Hamdi a réitéré la volonté de l’ONU de mettre tout en œuvre pour le retour de la paix et exhorté les rebelles de la CMA à saisir la chance qui leur est offerte à travers le présent accord de paix.
Le représentant spécial de la CEDEAO au Mali a rappelé, de son côté, l’intérêt que son organisation accorde au processus de paix dans notre pays. Ce processus, a indiqué Cheaka Aboudou Touré, doit être maintenu pour préserver l’unité, l’intégrité du Mali et permettre un retour définitif de la paix indispensable à la stabilité de la sous région.
Be. COULIBALY
source : L Essor