Le mouton se fait désirer sur le marché et quand il est disponible, son prix est hors de portée. Malgré l’existence des ventes promotionnelles organisées par le gouvernement, le besoin en mouton est loin d’être satisfait à quelques jours de la tabaski.
Pour soulager les populations face à cherté du mouton de tabaski, depuis quelques années, le gouvernement s’est engagé dans des ventes promotionnelles de moutons. Cette année, selon une source du ministère de l’Elevage et de la Pêche, l’opération concerne Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao Tombouctou et le district de Bamako. Au total, elle compte 31 307 têtes dont 12 300 Bamako.
Malgré ces ventes promotionnelles de moutons, il y’a toujours un fort besoin de combler la demande nationale alors que dans notre pays l’élevage représente 10 % du PIB. Pour autant, le mouton est vendu à un prix exorbitant. La pratique de l’élevage reste la principale ressource de 30 % de la population et le bétail est le troisième produit exporté par le Mali. La particularité de la tabaski de cette année est que le prix du mouton grimpe. C’est pourquoi, l’on en droit de se demander, un tel faible approvisionnement ? Suivant les explications de responsables des coopératives d’éleveurs, il y a des obstacles qui empêchent le bon approvisionnement du marché : “Nous avons maintes fois attiré l’attention des autorités sur les mesures d’assouplissement, notamment les conditions de transport du bétail en cette période. Mais, nous sommes au regret de constater que les taxes et autres droits de passages sont toujours en vigueur à quelques jours de la Tabaski”.
Quel est l’impact de la crise sécuritaire sur le ravitaillement et l’approvisionnement en bétail ?
Un potentiel important du cheptel vient du Nord et du Centre alors que l’impact de la crise sécuritaire a joué considérablement sur le secteur.
Dans cette partie de notre pays, les éleveurs sont frappés de plein fouet par l’insécurité caractérisée par le terrorisme. Ce qui a réduit considérablement la mobilité des marchands de bétail.
En raison de la persistante de l’insécurité, les éleveurs sont inquiets. Les zones en crise sécuritaire pourtant pourvoyeuses de bétails très prisés par les clients. “C’est vraiment difficile d’assurer l’acheminement correcte de bétails. Nous attendons la concrétisation des promesses des autorités de garantir la sécurité des transporteurs sans quoi, il faut s’attendre à un faible approvisionnement du marché de bétail”, nous a confié un membre d’une coopérative d’éleveurs….Lire la suite sur Aumali
A.M .C.
Source: L’indicateur du Renouveau