L’Association Malienne de Lutte contre les Déficiences Mentales chez les Enfants dénommée Amaldeme ne résiste plus face à la crise économique persistance dans le pays. La direction en passe de mettre la clé sous paillasse.
Lors des festivités de fin d’année, la présidente directrice du conseil d’administration, Yasmina Sanogho avait attiré l’attention des autorités et des bonnes volontés de la grave crise économique que traverse la structure d’encadrement des enfants déficients mentales au Mali notamment l’Amaldeme. Etaient là ce jour le maire de la Commune IV, le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, M. Daniel Coulibaly et plusieurs autres personnalités. Depuis ce jour, la situation n’a fait qu’empirer sous les yeux impuissants de la PCA et du personnel dévoué à accomplir son devoir citoyen en faveur des enfants atteints de déficiences mentales. Même si l’Etat participe à travers une subvention, jugée faible devant les dépenses colossales du centre de l’Amaldeme, il doit mieux revoir sa participation pour le bon fonctionnement de l’Amaldeme qui court vers l’abîme. Personnel en rupture de salaire depuis plusieurs mois malgré les acrobaties de Mme Yasmina Sanogho, héritière du centre de par sa mère qui a tout donné pour que cette structure puisse voir ce jour.
La PCA, Yasmina Sanogho, qui s’est confié à nous sur la situation alarmante du centre, sollicite davantage l’appui de l’Etat malien mais aussi des personnes de bonnes volontés pour sortir l’Amaldeme de ce gouffre qui n’a que trop duré. « Je ne suis pas à l’aise avec un personnel dévoué… », a confié Yasmina comme pour démontrer sa gêne face à des chefs de familles sans salaire depuis plusieurs mois et des innocents pensionnaires qui manquent de tout à cause de la crise que traverse le centre….Lire la suite sur Aumali
Ousmane Daou
Source: L’indicateur du Renouveau