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À l’endroit des mauvais perdants : “nous n’avons plus besoin d’une révolte populaire dans ce pays, mais d’une véritable révolution sur le plan de pensée politique”

Après les résultats définitifs des deux tours du scrutin des présidentielles de juillet 2018, le candidat malheureux Soumaila Cissé et ses partisans ont marché pendant plusieurs semaines pour dénoncer la fraude électorale et le bourrage d’urne avec des preuves matérielles à l’appui. Pour autant, cela n’a pas empêché l’URD de s’allier au RPM ou à l’Adéma/PASJ afin de pouvoir remporter des sièges lors des législatives du 29 mars dernier. Ceci dénote clairement que la fraude et le bourrage d’urnes sont des ingrédients de notre démocratie électorale issue des mouvements populaires de Mars 91.


Aujourd’hui, les candidats malheureux qui se considèrent comme victimes de cette “mauvaise” pratique, ont-ils oublié qu’hier ils en avaient fait usage pour éliminer leurs principaux adversaires ? Appeler à la violence après le verdict de la Cour constitutionnelle n’est pas la solution. Me semble-t-il ! Vous n’êtes pas les seuls candidats malheureux de ces législatives et vous n’êtes pas non plus les plus vaillants, ni les plus intelligents. Le Mali appartient à nous tous et ce n’est pas par la violence que nous corrigerons les imperfections de notre modèle démocratique, mais par l’éducation citoyenne. C’est à ce niveau que les leaders du Mouvement démocratique ont failli.
Il nous faut un nouveau type de citoyen malien. Nous n’avons plus besoin d’une révolte populaire dans ce pays, mais d’une véritable révolution sur le plan de pensée politique. Eh Oui ! Notre pays a besoin d’un renouvellement de l’idéal politique. Le nouveau type de Malien ne doit plus attendre tout de l’État. Il devra plutôt se demander d’abord ce qu’il pourra apporter à l’édification de cet État. D’ailleurs, comment peut-on reposer tout son espoir sur un État dont on a aucune confiance ? Paradoxal, non !
Après l’avènement de la démocratie, notre combat, c’est la consolidation des acquis démocratiques à travers la formation citoyenne. Pour y parvenir, l’apport (savoir + savoir-faire) de tous (jeunes+vieux) est nécessaire. Sans cela, l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants sera sérieusement compromis.
À bon entendeur, salut !

 

Source : Sambou Sissoko

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