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A la Une: vers la fin de la guerre en RDC

L’armée congolaise poursuit ses ratissages dans les collines proches de la frontière rwandaise, dans le nord-Kivu. Non sans mal sur cet accidenté théâtre d’opérations, elle continue néanmoins de progresser. «Le dernier verrou des rebelles a sauté», lance 7sur7. Mais «gare au triomphalisme, admoneste le site Internet congolais. Car, la paix durable passe par l’aboutissement souhaité des négociations entreprises avec (les) rebelles».

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«C’est la fin de la guerre, se réjouit Le Soft (…) La guerre est finie, certes. Mais elle est finie au plan militaire. Car tout reste à faire». Le journal précise sa pensée : «S’il y a eu une communication de guerre ou une communication guerrière, il faut désormais promouvoir fortement une communication de paix, celle de la réconciliation. Il s’agit de retisser le tissu national. Il y a un temps pour tout…». Et le journal kinois de lancer ce cri, non pas de guerre mais de paix : «il n’y a pas une minute à perdre : le Congo au travail».

De son côté, Le Phare adresse un coup de chapeau aux militaires congolais. «En une semaine, les éléments de l’armée nationale ont fait montre d’un courage et d’une maîtrise digne de respect sur leurs adversaires». Mais attention, prévient le quotidien indépendant congolais, «gare à la distraction». Et sans attendre, Le Phare s’interroge : «Ne va-t-on pas se retrouver avec un accord politique qui hypothèque la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ? Ne va-t-on pas se retrouver avec des accords qui lient la RDC avec le Rwanda pour l’exploitation commune des richesses minérales situées sur le territoire congolais ?»

«Il faut jouer cartes sur table», enjoint Le Potentiel. Malgré la victoire sur le terrain, «la raison recommande (que la République démocratique du Congo) puisse négocier directement avec (les) mentors de la guérilla, notamment le Rwanda et l’Ouganda. C’est cela la solution politique que soutient toujours la communauté internationale», préconise le quotidien kinois.

«Le Nord Kivu ‘libéré’ : Joseph Kabila n’a aucun mérite !», se récrie Congo Indépendant. Selon le journal kinois, «il est clair que les FARDC, seules, n’auraient pas réussi à mettre en débandade les combattants du M23 appuyés par des éléments rwandais».

Au Mali, le capitaine-général Sanogo est dans le collimateur de la justice

L’ancien capitaine, qui, à la tête des mutins du 22 mars 2012, avait pris le pouvoir par la force, a été convoqué par la justice. Désormais général, Amadou Sanogo devrait être entendu sur des violences imputées à ses hommes, notamment les morts lors de la mutinerie qui avait secoué le camp militaire de Kati, fin septembre.

Le journal malien L’Aube rapporte les accusations d’un «milicien», présenté plus loin par le confrère, comme un capitaine, du nom de Drissa Coulibaly, qui aurait été très proche du capitaine devenu général. C’est peu de dire que Coulibaly «balance» à tout va, comme on dit. Il cite des noms de présumées victimes de Sanogo, mais aussi ce ceux des prétendus chargés des «sales besognes» au cap de Kati. Des accusations à en donner le tournis. «Le capitaine Coulibaly voudrait que le général Sanogo soit arrêté et jugé par la CPI si besoin», énonce L’Aube, qui s’interroge sur la motivation de l’accusateur. «On est tenté de se demander pourquoi le capitaine Drissa Coulibaly ne parle plus le même langage que le général Sanogo depuis la nomination de ce dernier au grade de général par le président de la transition, Dioncounda Traoré».

Le Flambeau, de son côté, compare le «capitaine-général » Sanogo à Moussa Dadis Camara de la Guinée-Conakry. Car les deux hommes, estime le journal, ont plusieurs points communs. Tous deux «sont arrivés au pouvoir, pour un laps de temps, par la force». Deuxième point commun, dès la prise du pouvoir dans leur pays respectif, les deux jeunes militaires «ne savaient pas, en fait, quoi en faire». Moyennant quoi ils étaient devenus des «perroquets», adorant les «gros airs et le bavardage, pour ne rien faire de bon au finish. La dictature, ils l’avaient dans leur sang». Et Le Flambeau affirme que Amadou Haya Sanogo est un capitaine-général «qui se cherche, la vie étant devenue brusquement insupportable pour lui». Voilà pourquoi, prédit le journal, le «Dadis malien (Sanogo) n’est pas loin d’être sur les traces de celui guinéen, le vrai, Dadis Camara».

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