Son sort ne s’est guère amélioré. Il s’est empiré. De son élection (2013) à nos jours, pas un seul jour ne passe sans qu’on ait eu droit à ce qui nous ébranle au plus profond de notre être. Telle une malédiction dont on n’arrive pas à se décrotter.
Celui qui devrait travailler à notre salut et notre étonnement, soi-même, n’a guère fait au mieux que nous égarer. Mon cousin a laissé entendre un jour qu’il était comme marabouté tant lui-même s’était rendu compte de sa déviation grand angle de l’image donnée à ses compatriotes. Est-ce une excuse ? Peut-être, mais celle-ci n’est pas bonne.
Au lieu d’avoir été marabouté, il est plutôt possédé. Par des puissances du mal. Lesquelles ne lui laisseraient pas une trop grande marge de manœuvre. Il est alors incapable de ce que l’on attend de lui.
Au lieu d’être un Midas, il est ce qu’on pourrait désigner par ce barbarisme «Maldas». Entendez que Midas avait la faculté de transformer en or tout ce qu’il touchait. Mon cousin a celle de transformer en mal tout ce qu’il touche. Au point que rien ne lui réussit.
Au lieu d’être celui qui restaure notre honneur, il est devenu pour nous une flétrissure, au sens littéraire du terme (grave atteinte à notre honneur, à notre réputation).
Au lieu d’être l’homme à poigne dont on lui attribuait les qualités, il s’est révélé être celui qui ne sait guère intimider sa progéniture. Au lieu de sortir de sa bulle, il en fait son seul lieu de confort.
Autant le délivrer des puissances du mal, pour que l’on retrouve un semblant de chef qui a souci de son peuple.
Issiaka SISSOKO
Source: Le Reporter