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A Bamako, Après la pluie, c’est l’inondation !

Contrairement à ce qu’on a l’habitude de dire, après la pluie, ce n’est pas toujours le beau temps à Bamako. Pour preuve, la forte pluie qui s’est abattue sur la cité des trois caïmans dans la soirée de ce mardi 03 août 2021, n’a pas laissé place au beau temps, mais plutôt à l’inondation.

A l’instar de plusieurs capitales africaines, les scènes d’inondations se sont multipliées dans la capitale malienne au cours des dernières années. Après chaque forte pluie, les habitants de Bamako vivent le calvaire à cause des routes rendues impraticables, des voitures emportées ou des maisons inondées. Suite à la vague d’indignations suscitées ces dernières années suite aux inondations qui ont souvent occasionné des pertes en vies humaines, l’on s’attendait à ce que les mesures nécessaires soient prises pour éviter que ces genres de scènes se reproduisent. Mais les inondations occasionnées par les fortes pluies de ces derniers jours, notamment celle de ce mardi 03 août 2021 laissent croire le contraire. Elles témoignent une fois de plus de l’insuffisance des mesures prises pour limiter les conséquences fâcheuses et imprévisibles de ce fléau.

En effet, dans la soirée de ce mardi, dans plusieurs quartiers de la cité des trois caïmans, la circulation a connu de sérieuses perturbations, notamment au niveau de la cité administrative, à Torokorobougou et à Hamdallaye ACI où l’eau a rendu le tronçon menant du monument Kwame Kruma au monument Bougie Ba impraticable par les motocyclistes et les voitures.

A Daoudabougou, les riverains du marigot traversant le quartier qui vivent le calvaire après chaque grande pluie n’ont pas, non plus, été épargnés par celle de ce mardi. Selon Fatoumata Dite Sira Sangaré, habitante à Daoudabougou dont le domicile se situe près dudit marigot, « l’eau n’a pas fait de dégâts en vie humaines mais les deux à trois maisons qui sont derrières nous ont été inondées et le mur qui entoure la mosquée s’est effondré».

D’après Korotoum Djila qui a préféré taire le nom de son lieu de travail situé à Bamako Coura : « quand nous étions en plein travail, nous avons constaté la montée de l’eau. Ainsi, nous avons immédiatement débranché nos ordinateurs et rangé les fils sur la table. Nous avons dû nous débattre pour faire évacuer l’eau après un travail acharné de plus d’une heure».

Pour pouvoir mettre fin à ce fléau, il va falloir que les autorités et la population s’assument car si l’inondation est provoquée par l’étroitesse voire à l’insuffisance des caniveaux  due à l’indolence et à l’inaction des autorités, les ordures qui y sont déversées à longueur de journée par la population ne fait que l’aggraver.

Ibrahim Diarra, stagiaire

Source: LE PAYS

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