L’hôtel de l’Amitié a servi de cadres le mardi 21 novembre 2017 dans le cadre de l’ouverture des travaux de la 7ème édition des journées minières et pétrolières qui se dérouleront jusqu’au 23 novembre 2017. Présidée par le premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga en présence du ministre des mines Pr.Tiemoko Sangaré, scette édition dont le thème est : « l’exploitation des ressources minérales intégrée à l’économie comme un facteur de développement durable » a enregistré la participation de plus 400 délégués, 70 exposants et 21 sponsors.
Il est important de rappeler que notre pays est le 3ème producteur de l’or en Afrique.
Dans son discours de bienvenue, le représentant du maire de la commune III a déclaré que cette journée apparait opportune car le président de la république a accordé beaucoup d’importances au secteur minier qui contribue à l’épanouissement de notre économie. Il a aussi exprimé toute sa joie pour la création dans les jours à venir d’une école supérieure technique dans le domaine minier. Pour lui, cette école pourra non seulement servir de former des spécialistes dans ce domaine mais aussi lutter contre le chômage.
Le représentant des sponsors a à son tour indiqué que cette journée minière s’inscrit dans la dynamique de promotion du potentiel de ressources naturelles de notre pays.
Dans son intervention, le ministre de la tutelle a déclaré que l’organisation de cette édition des journées minières et pétrolières prouve l’importance que le président de la république IBK accorde au secteur minier et pétrolier avant de laisser entendre que ce secteur est devenu en l’espace de quelques années l’un des maillons essentiels de notre économie nationale.
Le ministre Tiemoko Sangaré a évoqué les objectifs de l’organisation de ces journées minières et pétrolières. Selon lui, cette action vise d’abord l’organisation et l’encadrement de l’artisanat minier pour qu’il puisse s’exercer dans un cadre maitrisé, qu’il soit plus visible et qu’il procure les revenus sûrs, profitables à l’Etat et à toute la communauté nationale. En plus de cela, elle consiste aussi à non seulement sécuriser les titres miniers, éviter les conflits nombreux et récurrents avec les détenteurs des titres miniers, mais aussi à rassurer les investisseurs de ce secteur sur la capacité de notre pays à respecter ses engagements.
Le Pr. Tiemoko Sangaré a rappelé que malgré les difficultés rencontrées dans les années précédentes, l’exploitation de l’or joue un rôle important dans l’épanouissement de notre économie. « En dépit de la faiblesse des cours de l’or, son exploitation a continué à jouer les premiers rôles en termes de recettes d’exportation. En 2016, l’exploitation aurifère a rapporté près de 280 milliards de francs CFA au budget d’Etat, elle a représenté 68 % des recettes d’exportation, 22 % des recettes fiscales ; procuré environ 12000 emplois directs et contribué pour 6 % au produit intérieur brut », s’est-il glorifié
Le ministre Tiemoko Sangaré a souligné que dans le domaine de la recherche pétrolière, notre pays a connu de grand essor de 2004 à 2012 mais à cause de la crise, ce ne sont que 3 sur 41 blocks pétroliers qui sont occupés de nos jours.
Aux dires du ministre de la tutelle, l’amélioration de la gouvernance du secteur ; la dotation du Mali d’une base et d’un système d’informations géo scientifiques performant ; la dotation du Mali d’infrastructures de base, la structuration et l’encadrement optimal des sous-secteurs de l’artisanat minier ; l’amélioration de la qualité des ressources humaines ; l’intégration des secteurs miniers et pétroliers à l’ensemble de l’économie malienne et l’érection des mines en un vecteur de développement durable sont les sous-thèmes sur lesquels les discussions seront faites.
Le ministre Tiemoko Sangaré a profité de cette journée pour annoncer l’inauguration de trois nouvelles mines d’or dès le premier trimestre de l’année 2018.
Le premier ministre, représentant le président de la république a rappelé que le gouvernement du Mali accorde une importance particulière au développement du secteur minier et pétrolier avant de laisser entendre l’attente de non seulement des gouvernants mais aussi de la population malienne de la part de ce secteur.
Pour le premier ministre, le gouvernement va faire en sorte que la population ait une satisfaction légitime de ce secteur minier. Il a profité de cette occasion pour montrer son indignation face à la situation des Africains en Lybie. « Ces richesses minières constituent un des moyens pour relever ce défis », a déclaré le premier.
Boureima Guindo
Source: L’ Aube