L’Organisation des Nations unies a célébré, ce mercredi 24 octobre 2018, la Journée internationale de l’ONU correspondant également au 73e anniversaire de l’entrée en vigueur de la charte de l’organisation en 1945. Une occasion pour la diplomatie française de faire le bilan dans une annonce sur la page de l’Ambassade de France au Mali de sa participation au sein de la plus grande organisation universelle.
Cette occasion est le moment pour tous ceux qui ont un grand souci d’apporter des solutions concrètes aux défis dont la gestion transcende les compétences d’un seul Etat et aussi de réfléchir aux améliorations permettant de combler les lacunes qui ont entravé la réussite des missions que cette organisation s’est fixée depuis sa création. C’est pourquoi, la France soutient les réformes ambitieuses engagées par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et une réforme du droit de veto lorsque des crimes de masse sont commis. Un soutien que la France a toujours, selon l’annonce sur le site de son Ambassade au Mali, consacré auprès des Nations unies dans les domaines d’action prioritaires de l’ONU comme le Conseil de sécurité qui œuvre pour la paix et la sécurité internationale où elle ressort deuxième contributeur de troupes aux opérations de maintien de la paix dans le monde parmi les cinq membres permanents avec plus de 700 personnels combattants engagés et le cinquième contributeur financier. Ces personnels évoluent dans les opérations au Mali, en République Centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Liban.
Dans le domaine du développement et de la coopération internationale, la France accorde une priorité à la santé et à l’éducation.
Dans le domaine des Droits de l’homme, la France met un accent particulier sur le droit international humanitaire et la protection des journalistes dans le cadre de leur travail dont une suite de cette volonté est la célébration du 2 novembre comme Journée internationale de la lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes.
La diplomatie française dira, enfin, que la France conduit son action auprès des Nations unies en concertation avec ses partenaires européens et tous ceux qui partagent leurs priorités en faveur du multilatéralisme.
ISSA DJIGUIBA
Source: Le Pays