Le Conseil Economique Social et Culturel (CESC) tient, du 16 au 20 avril 2018, les travaux de sa 4ème Session Extra-ordinaire de sa 5ème mandature consacrée au renouvellement partiel de son bureau prévu pour le vendredi prochain. En marge de cette activité, les participants se penchent sur l’atelier de renforcement des capacités sur les procédures nationales de passation, d’exécution, de contrôle et de règlement des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS). La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée, au siège de l’Institution, par le président CESC, Dr. Boulkassoum Haïdara qui avait à ses côtés le président de l’ARMDS, Dr. Allassane Ba.
Dans son discours, le président du CESC, Dr. Boulkassoum Haïdara a relevé que la présente session permettra de renforcer les capacités des membres du CESC sur les enjeux de la gouvernance ou les conséquences désastreuses de la mauvaise gouvernance. Au début de la 5ème mandature, a-t-il dit, les activités menées par les membres du CESC ont permis d’enregistrer de grands progrès dans l’appréciation des effets néfastes du bouleversement écologique de l’environnement par le changement climatique dans notre pays. Cependant, dira-t-il, les membres du CESC ont également eu l’opportunité de mesurer les conséquences dramatiques de l’insécurité engendrée par l’extrémisme violent et le radicalisme. En tout cas, fera savoir le président de l’Institution, Dr. Boulkassoum Haïdara, les membres du CESC ont constamment bénéficié de formation pour le renforcement des capacités en matière sociale, singulièrement en faveur d’un socle de protection sociale efficace et durable au Mali. En matière économique, a-t-il indiqué, les membres du CESC ont été initiés aux techniques d’élaboration des avis en réponse à des saisines gouvernementales sur les projets de loi (notamment des finances). Durant la présente session, selon lui, les participants procéderont à l’exercice de la connaissance des mécanismes d’une gouvernance efficace, transparente et crédible à travers les procédures de passation des marchés publics dans notre pays. « Je suis persuadé qu’avec l’expertise dont sont nantis les conférenciers que l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de services publics, a bien voulu mettre à notre disposition, nous serons édifiés sur de méandres des règles qui régissent l’univers des marchés publics et surtout les possibilités de recours qui s’offrent aux soumissionnaires lésés, victimes d’irrégularité ou d’injustice. » a-t-il expliqué. Pour sa part, le président de l’ARMDS, Allassane Ba a expliqué que la réalisation de cette activité de formation est une manière pour l’ARMDS de contribuer à la bonne gouvernance économique et à l’optimisation des dépenses publiques. Pour lui, la présente session de renforcement des capacités qui durera trois jours portera notamment sur le cadre législatif et règlementaire des marchés publics et des délégations de service public, les procédures de passation des marchés publics, les terminologies des marchés publics, les procédures relatives aux recours dans le domaine des marchés et des délégations de service public.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain