La troisième audience publique de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation s’est déroulée ce samedi 04 décembre 2020 au Centre International de Conférence de Bamako. Le thème de cette session portait sur « les crimes de disparitions forcées ». Sur plus de 20 000 dépositions enregistrées, 11 passages pour 14 victimes ont été retenus pour cette 3ème audience dont 2 témoignages collectifs qui ont pu revenir ce week-end sur les violences qu’elles ont subies et les souffrances endurées par les parents, amis ou concitoyens. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Bintou Founé Samaké. Elle a enregistré la présence du président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé, du représentant des victimes et devant plusieurs organisations des défenseurs des droits de l’homme, parents, amis et autres invités.
Selon le président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé, lors de son allocution, il ressort de l’analyse de la base de données de la CVJR, de la cartographie des violations graves des droits de l’Homme de 1960 à 2020 et des enquêtes de terrain réalisées sur les cas emblématiques que les disparitions forcées ne sont ni l’apanage d’un régime politique ni d’un acteur institutionnel en particulier.
Les rébellions, coups d’État, tentatives de coups d’état et autres crises politiques se sont hélas accompagnés bien souvent de disparitions forcées.
Si des cas historiques qui feront l’objet de témoignages aujourd’hui, comme celui de Fily Dabo SISSOKO, Hamadoun DICKO et Kassoum TOURE et celui du leader estudiantin Abdoul Karim CAMARA dit Cabral sont restés dans la mémoire collective, notre pays a également enregistré d’autres cas de (…)
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ALPHA C. SOW
Source : NOUVEL HORIZON