Au moins trois terroristes ont été tués, quatre autres capturés et vingt motos détruites, par l’armée nigérienne suite à une opération engagée après l’attaque terroriste vendredi dernier contre une position des Forces de défense et de sécurité nigériennes à Tamou (ouest), près de la frontière avec le Burkina Faso, a annoncé dimanche le ministère nigérien de la Défense.
Pour rappel, des hommes arrivés à moto avaient attaqué simultanément vendredi dernier à l’aube le poste de police et celui de la garde nationale à Tamou, brûlant le poste de police et cinq véhicules civils et militaires, alors qu’un véhicule et huit armes ont été emportés par les assaillants, et un sous-officier de la police est porté disparu.
« Bénéficiant d’un appui des avions de reconnaissance, des éléments des forces armées nigériennes de l’opération Saki II ont engagé une poursuite qui a permis de rattraper ces terroristes », a affirmé dans un communiqué le ministère de la Défense lu dimanche sur la radio publique nigérienne.
C’est ainsi qu’après deux accrochages successifs, « le bilan est de trois terroristes tués, quatre autres capturés et vingt motos détruites », précise le communiqué, assurant qu’ « aucune perte n’est à déplorer du coté des Forces de défense et de sécurité ».
Le Niger est confronté sur plusieurs fronts aux attaques multiples et meurtrières des organisations terroristes notamment les groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le nord du Mali, et la secte terroriste Boko Haram établi au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême Sud-Est).
Un nouveau foyer d’insécurité est venu s’y ajouter depuis plus de deux ans, dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « Trois frontières »(Niger-Mali-Burkina Faso), selon des observateurs locaux.
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