L’Observatoire national pour l’emploi et la formation ONEF) a tenu une session extraordinaire le 22 décembre dernier à son siège à l’ACI. Deuxième du genre, cette ession extraordinaire du CA de l’ONEF était présidée par Soumana Satao, secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. C’était en présence du directeur général de l’ONEF, Boubacar Diallo, de la directrice nationale de l’emploi et de plusieurs autres cadres du département.
Principal point inscrit à l’ordre du jour de cette session : l’analyse du document sur le programme des activités de l’ONEF pour les cinq prochaines années.
il s’agissait pour les participants d’analyser le document portant sur l’accord de financement signé le 25 juillet 2014 entre le gouvernement et IDA-Groupe de la Banque mondiale, en vue de faire des suggestions et formuler des recommandations pertinentes pour la mise en œuvre du PROCEJ.
En effet, ce projet prévu pour une durée de cinq ans et un montant de soixante-trois millions (63.0000.0000) USD, vise plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres, de l’amélioration de l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emplois crée par le secteur privé pour les jeunes âgés de 15 à 18 ans.
Selon le représentant du ministre de l’Emploi « le projet s’articule autour des trois composantes à savoir : l’éducation et la formation pour l’employabilité ; la création d’emplois pour les jeunes par le secteur privé et le renforcement institutionnel et gestion du projet. ». Le cout total de la mise en œuvre de ce plan est estimé à 2, 794 milliards, dont 1,370 milliard (49%) est acquis. Et le reste du financement d’un montant de 1,425 milliard soit 51% reste à chercher auprès des partenaires a expliqué Soumana Satao.
Il faut rappeler que la mission principale de l’ONEF est la production des données statistiques fiables sur l’emploi et la formation. Toutes choses dont dépend le succès des politiques et programmes de lutte contre le chômage, le sous-emploi et la pauvreté. D’où la nécessité de mettre en œuvre ce plan stratégique de PROCEJ. Ce programme, s’il est appliqué, permettra la production d’indicateurs indispensables à l’analyse du marché du travail, a estimé Soumana Satao.
Mohamed Naman KEITA