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27è édition du Fespaco : Le Mali présentera huit films

Notre pays sera bien représenté à la 27è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). La grande messe du cinéma africain commence ce week-end dans la capitale burkinabé pour prendre fin le 23 octobre prochain par la proclamation des prix dans les différentes catégories (long métrage, fiction, court métrage, documentaire, film d’animation et film de la diaspora).

 

Ousmane Samassékou, avec son long métrage de 85 minutes intitulé : «Le Dernier refuge» ou «Last Shelter», en anglais, sera notre principal porte étendard. Ce réalisateur et producteur vient d’être sacré au CPH: DOX, en France où, son film «Le Dernier refuge» a remporté le grand prix. C’est unlong métrage documentaire poignant sur les utopies, la mélancolie, la résignation ou le courage de migrants dans une maison au bord du Sahel qui les accueille, dans un sens ou l’autre de leur périple.

Le cinéaste est connu pour son film documentaire : «Les Héritiers de la colline» (2015). Il a fait le master 2 de réalisation de films documentaires à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (2016-2017). Il est aussi producteur pour DS Production (Bamako). Il a coréalisé le film de fin d’études et notre Afrique sur scène (documentaire-35mn-2017-Sénégal/Prix Panorama Saint-Louis en courts, festival du film documentaire de Saint-Louis du Sénégal 2017), avec Mireille Niyonsaba, Oumar Bâ, Joséphine Legeay, Yannick Edoh N’Tifafa Glikou, Ousmane Zomoré Samassékou.

Depuis ses débuts au cinéma, Ousmane Samassékou a toujours eu envie de faire un film sur la thématique de l’immigration mais il voulait quelque chose d’authentique, de différent avec une force dramaturgique et cinématographique.

«Marcher sur l’eau» d’Aïssa Maïga est présenté comme un long métrage. Cette réalisatrice qui possède la double nationalité se réclame de deux pays (le Mali et le Sénégal), c’est-à-dire qu’elle a une origine malienne du côté paternel et sénégalaise du côté de sa mère. Son film a été tourné dans le nord du Niger entre 2018 et 2020 et raconte l’histoire du village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, qui se bat pour avoir accès à l’eau par la construction d’un forage. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leurs familles chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie.

Ce film qui a déjà été présenté au Festival de Cannes en mai dernier, a aussi remporté le prix du meilleur documentaire au Festival «Cinémembiante» de Turin en Italie. En fait, Aïssa Maïga est une comédienne de nationalité française et qui commence dans le métier de réalisatrice avec ce documentaire.

En plus de ces deux longs métrages, notre pays sera représenté en compétition par 6 autres courts métrages et d’animation. Il s’agit de «Le champ de Zozaniba» de Gaoussou Tangara; «Le Troc» de Arouna Camara ; «Gwakoulou (Foyer tranditionnel)» de Moïse Togo ; «Mon jour de chance» de Sagou Banou. Il y aura également «Balkissa» de Issouf Doumbiaet «La Différence», une richesse d’Assétou Koné du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté. Quant à «Cheytan» du défunt Assane Kouyaté, il est inscrit dans la section panora, nouvellement créée au Fespaco.

Youssouf DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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