Le palais de la culture a abrité samedi dernier, le premier café du consortium Actions Droits Humains Mali-Avenir Plus Mali dont le thème portait sur ‘’la sécurité et les droits humains’’, présenté par M. Abraham Bengaly et Ibrahim Alassane Maiga tous deux professeurs à l’université.
Il s’agit là du premier d’une série de cafés que va organiser l’association Jeunesse Action Pour la Protection des Droits Humains au Mali et le Consortium Actions Droits Humains Mali-Avenir Plus Mali en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Mali.
L’idée, selon les organisateurs, est de créer un cadre d’échanges pour les jeunes afin de leur permettre de connaitre les notions de droits humains.
Premier à faire son exposé, Abraham Bengaly, grand défenseur des droits de son état, a d’abord encouragé la jeunesse à s’investir davantage sur le champ de la défense des droits humains.
Selon lui, par droits de l’homme, il faut entendre les droits qui appartiennent à l’homme et qui sont inhérents à la personne humaine.
Ces droits pour lui, répondent à certains principes : d’abord le principe d’universalité et d’égalité, le principe d’inaliénabilité et l’indivisibilité car, les droits de l’homme constituent un tout.
Enfin, le principe d’interdépendance des droits de l’homme car ils vont tous ensemble et ne peuvent être séparés les uns des autres.
Pour M. Bengaly, il existe une complémentarité entre la sécurité et la protection des droits de l’homme car lorsqu’il n’ya pas de sécurité, les droits de l’homme ne peuvent être protégés.Comme ce fut le cas au nord du Mali lors de la crise avec le retrait des forces de défense et de sécurité où les populations ont été soumises à toutes sortes de violations de leurs droits à travers des viols, lapidations, exécutions, séquestrations, mariages forcés ,etc..
Pour sa part, Ibrahim Alassane Maïga dira que les notions de sécurité et droits de l’homme sont complémentaires. Car, un homme en insécurité ne peut jouir de tous ses droits. Et c’est seulement lorsqu’il est en sécurité qu’il peut prétendre en jouir.
Selon lui, il s’agit du lien entre la sécurité humaine et la protection des droits humains. Car la sécurité garantie la protection des droits humains.
Georges Diarra
Source: Tjikan