A la Maison des Ainés dans la journée du mercredi 20 mars, les travaux du 17ème conseil central de l’UNTM se sont tenus. L’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé avec à ses côtés, son secrétaire administratif, Abdourahamane Hinfa Touré et d’autres personnalités.
En effet, ce conseil a permis aux militants de l’UNTM, venus de toutes les régions du Mali, de procéder à la mise en place d’une commission de recommandations pour le congrès.
En prenant la parole, le Segal Katilé, a d’abord fait observer une minute de silence en la mémoire de leurs disparus à travers le pays.
« En autorisant la tenue du 13ème congrès ordinaire, vous devez avoir la pleine conscience que vous avez pris un acte qui durera 5 ans, c’est dire l’importance des décisions, des mesures qui seront adoptées » a-t-il déclaré.
Selon lui, quand ces décisions manquent de cohérence avec l’histoire mouvementée du monde du travail, c’est bien par ce qu’il y a eu de la légèreté ou de la complaisance à tous les niveaux. L’UNTM créée en juillet 1963, dit-il, est différente de ce qu’elle est aujourd’hui en 2019.
En plus il dira que les institutions tout comme les hommes, se créent, évoluent en grandissant, puis font de leur longévité. De même, il a souligné qu’elles tombent dans la facilité et sous le poids de l’âge.
D’après lui, c’est la raison pour laquelle, pour survivre, les institutions s’adaptent à l’évolution en amenant des changements qui les dynamisent.
« La peau neuve pour une institution, c’est la correction des impasses statutaires et règlementaires, c’est l’adaptation structurelle au panorama du monde du travail, c’est la démocratie, la gestion vertueuse des fonds » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « c’est la raison pour laquelle, je voudrais vous inviter à examiner les voies et moyens pour que l’UNTM s’auto renouvelle ».
Selon Yacouba Katilé, si hier, les effectifs des travailleurs du Mali indépendants étaient faibles par secteur de production, amenant les ainés à créer par rassemblements successifs de nombreux services, 12 syndicats nationaux, aujourd’hui 13, l’évolution du monde du travail a gonflé ceux-ci.
Mettant les choses dans leur vrai contexte, il dira que l’évolution a amené de nouvelles activités professionnelles, dont certaines ne peuvent relever d’aucun des 12 syndicats nationaux. Tout cela, poursuit-il, milite en faveur d’un réaménagement structurel qui portera la dynamique de la centrale.
Par ailleurs, le Ségal Katilé a invité ses camarades au payement de la cotisation. Car dit-il, la carte est l’expression matérielle, visible de l’adhésion. « Si l’on est convaincu que l’activité syndicale est utile, bénéfique, alors nous devons aider les organisations à voir plus de stabilité financière, donc plus d’autonomie face au gouvernement, face au patronat, face à des rivaux, prêt à tout contre nous » a-t-il déclaré.
Après avoir précisé que c’est dans le besoin de faire place à un plus grand nombre de gens, qui a conduit le bureau exécutif a passé de 19 à 45 membres, il dira que cette augmentation de nombre ne s’est pas déduite par un dédoublement de l’efficacité dans le travail syndical.
Avant de terminer, il a invité le conseil de faire en sorte que le 13ème congrès soit celui, ou les structures travailleront en fonction des directives claires proposées sous forme d’orientations.
Par Moïse Keïta
Source: Le Sursaut