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13 JEUNES GENS RETROUVES MORTS AU CONGO BRAZZAVILLE : Polémique entre les familles des victimes et les autorités

Un bras de fer sans pareil s’installe entre les familles de treize jeunes gens tués au Congo Brazzaville, les autorités de l’État et la police. Les familles réclament à voir le corps de leurs enfants qui se seraient retrouvés en début de semaine dans le commissariat de Chacona.

La mort de treize jeunes dans le commissariat de police de Chacona à Mpila, dans le 6è arrondissement de Brazzaville, en début de la semaine dernière, annonce déjà un long feuilleton pour lequel on en est qu’au premier épisode. En effet, le ton monte et les familles des victimes réclament à voir le corps de leurs enfants et vont jusqu’à menacer de saisir la justice si jamais la vérité ne se fait pas voir sur cette affaire. Des familles expliquent leur périple dans les morgues à la recherche des corps de leurs enfants. Elles se disent prêtes à entreprendre des procédures judiciaires pour rentrer dans leurs droits.

Outre cela, l’union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) réclame la démission du ministre de la Communication congolaise, ainsi que celle du Procureur général pour « déclarations légères et mensongères ». Cette formation politique d’opposition qualifie ce drame de « terrorisme d’État » et de « folie meurtrière ». 

  1. Pascal Tsaty Mabiala, le Premier secrétaire de l’UPADS, n’a pas manqué d’adresser ses vives reconnaissances à certaines ONGs grâce auxquelles la vérité a pu éclater au grand jour : « Heureusement, il y a eu la persistante de la société civile. Il faut les en féliciter. Ils ont poussé jusqu’à leur dernier retranchement et nous ont donné finalement la véracité des faits. Cette cacophonie du gouvernement s’explique par l’agacement. Je crois qu’on devrait en tirer les conséquences. Et le Premier ministre, le ministre de la Communication, devraient pouvoir être relevés du gouvernement. » Cette situation surchauffe les esprits au Congo Brazzaville et pourrait déboucher, dans les jours à venir, sur d’autres formes de manifestations de mécontentement de la part de la société civile, si jamais la demande des familles des victimes n’a pas d’échos favorables.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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