La journaliste d’investigation philippine Maria Ressa a reçu le 27 avril dernier le prix mondial de la liberté de la presse de l’Unesco à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Fondatrice du site d’information Rappler, la journaliste de 57 ans est connue pour ses articles critiques à l’endroit du régime du président philippin, Rodrigo Duterte. Elle a été surveillée par plusieurs procédures judiciaires.
En 2020, la lauréate a été condamnée pour cyberdiffamation. Selon, le site d’information Europe 1, l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce un harcèlement judiciaire contre Maria Ressa.
Créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’UNESCO, le Prix mondial de la liberté de la presse est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques.
Doté d’un montant de 25 000 USD (plus de 13 millions de Fcfa), le prix est décerné tous les ans lors d’une cérémonie officielle à l’occasion de la conférence de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai.
M. DIAWARA Source: L'Essor