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Mésaventure: cette jeune femme sénégalaise qui a vécu l’enfer en Arabie-Saoudite raconte son histoire

On dit souvent qu’on est mieux que chez soi. Bien de personnes en quittant leur pays pour d’autres cieux se rendent compte au final qu’on ne peut mieux vivre que chez soi. Et ce n’est pas Zeyna Badiane, une jeune sénégalaise qui a travaillé comme domestique en Arabie-Saoudite qui dira le contraire.

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Zeyna Badiane a quitté son pays natal alors qu’elle avait 24 ans et élève en classe de 1ère au lycée Abdoul Aziz Sy de Tivaouane. Elle a pris la route de l’aventure pour l’Arabie-Saoudite où elle travallait comme domestique. Rapatriée pour des raisons de maladie à Dakar, la jeune femme a confié, selon le site seneweb, dans Cahier vacances de L’Observateur, le calvaire quelle a enduré, trois mois durant.

«J’avais fait ce choix parce que j’étais obnubilée par la somme d’argent que j’allais gagner en travaillant dans ce pays. Je n’ai même pas pris le temps de réfléchir, d’étudier l’offre à cause de la clarté du contrat qui m’avait été soumis», fait-elle savoir.

Mais avant de partir, elle aura fait assez de sacrifices pour ce voyage. 35000 FCfa pour faire des tests, 20 000 FCfa pour se faire établir un passeport, 20 000 FCfa pour l’agence de voyage et 200 000 FCfa à la dame qui proposait le contrat. Zeyna a déboursé tous ces montants, un investissement qu’elle espérait recouvrer après quelques semaines de travail. Une fois sur sur place, elle se rendra compte que la réalité est toute autre.

«Elles sont nombreuses les Sénégalaises à être empêtrées dans une situation compliquée, d’autres sont engrossées et tant d’autres vivent des situation difficiles… Je suis tombée malade pendant trois semaines et personne ne voulait m’amener à l’hôpital. Lorsque j’ai interpellé mes patrons, ils m’ont dit que je devais me prendre en charge à partir de ce que j’empochais à la fin du mois. Pourtant, les termes du contrat disent le contraire», dénonce la jeune femme.

«Lorsque j’étais en période de menstrues, j’utilisais des morceaux que je ramassais ça-et-là. On me maltraitait comme une moins que rien. On me criait dessus. Si je ne me laissais pas faire, il me frappait comme une gamine. Je ne mangeais pas à ma faim. Sortir, c’était inimaginable. On surveillait mes moindres faits et gestes», relate-t-elle.

«Ils m’ont amenée chez un homme, soi-disant, qui devrait me trouver du travail. C’est à ce moment que j’ai commencé à m’inquiéter. Je me demandais si on m’avait pas vendue. Je n’étais pas rassurée par l’Arabe avec qui on m’avait mise en rapport pour me trouver du travail. Il voulait, tous les jours entretenir des rapports sexuels avec moi. Mais je refusais catégoriquement. Il m’a fait subir toute sorte de calvaire. 15 jours durant, je travaillais comme domestique. Pas de sommeil. Je travaillais comme une bête de somme, et l’homme ne tolérait pas que je bénéficie de repos. Lorsque je me couchais, je mettais plusieurs habits pour ne pas être prise au dépourvue…», raconte-t-elle.

Par coup de chance, elle réuissira à s’échapper par l’intermediaire d’une personne, et regagner l’agence de placement avant d’être finalement rapatriée pour maladie grave au pays.

 

 

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