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Sous la houlette de Chatto CISSÉ : Les femmes parlementaires se battront pour le «OUI massif»

Dans la soirée du vendredi dernier, le CICB, siège du CNT, a été le théâtre d’une cérémonie riche en couleurs où la gent de l’organe législatif a affiché sans détour et à l’unisson son option pour le «OUI» ainsi que son engagement à renflouer le camp des adhérents au projet de nouvelle constitution.

C’était sous la houlette du réseau des femmes parlementaires aux commandes duquel se trouve Aissata Haïdara Cisse dit Chatto suite à son avènement le 29 Mai dernier et l’installation de son bureau le 1er juin dernier. Saluant les efforts du président du CNT à leur endroit, la porte-voix des femmes parlementaires a rassuré la ministre en charge de la gent féminine, suite à son appel à l’endroit des femmes, en ces termes : «Merci d’avoir très tôt compris que pour la réussite de ce référendum,  les femmes doivent être formées et informées des avancées significatives concernant leurs droits dans la nouvelle Constitution”. Tout en évoquant Assises Nationales de la Refondation comme élément déclencheur du processus référendaire, la députée naturelle de Bourem a rassuré les membres du gouvernement présents à la cérémonie qu’ils peuvent transmettre au Président de la transition, le Colonel Assimi Goita, ainsi qu’au Premier ministre, CHOGUEL Maïga, la ferme décision des femmes parlementaires du CNT de se prononcer pour le «OUI» au référendum et de battre activement campagne pour la victoire de cette tendance. Il y va de la stabilité du Mali, a indiqué la vice-présidente du Parlement Panafricain dont l’engagement s’est répandu de façon contagieuse dans les rangs de la brochette de consœurs mobilisées dans la Salle des 200 Places du CICB pour la même cause. On y dénombre l’ancienne ministre et non moins membre du CNT, Me Kadidia Sangaré, à qui est revenu la tâche de mettre en lumière les passages les plus vertueux de la nouvelle constitution en termes de garantie des droits de la femme en tant que partie intégrante des droits de l’Homme. «Nos droits étant préservés dans cette nouvelle loi fondamentale, nous devons tous nous mobiliser pour l’enveloppe blanche», a clamé haut et fort l’ancien e président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme en insistant notamment sur les assurances qu’offre le nouveau texte fondamental dans le constitutionnelles à combat des violences, de l’esclavage, des traitements  inhumains, ainsi que les garanties offertes en droit à l’alimentation, à l’eau potable, etc. La tribune de Mme Haïdara Chatto CISSÉ aura servi d’opportunité à une autre ancienne ministre, la vice-présidente du CNT Raky Talla en l’occurrence, pour s’illustrer par un appel à un objectif minimum de 80% de participation en faveur du «Oui», le 18 juin prochain, au nom explique-t-elle des vertus  républicaines et laïques de la nouvelle constitution. Ce faisant, «les femmes auront fait la refondation», à renchéri le vice-président du CNT, Hamidou Traoré du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur à la suite de Mamadou Hawa Gassama Diaby, qui retient de sa longue expérience électorale le rôle inégalable des femmes dans l’accession  aux fonctions électives. Même son de cloche du côté de l’ancienne ministre Sina Damba, convaincue que « c’est aux femmes de faire la différence ». Et la Présidente de la Plate-forme des femmes du Mali d’adhérer à la cause en assurant que le contenu du projet constitutionnel reflète le résultat de nombreuses années de combat féminin. Un combat dans lequel la parlementaire Chatto CISSÉ s’illustre à la fois au Mali et à l’échelle internationale.

A KEÏTA

Source: Le Témoin

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