Ce lundi 17 octobre 2022, le Parti des peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo soufflait sa première bougie à Abidjan. Une occasion pour l’ancien président ivoirien pour lancer un pique à son adversaire politique, le président Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo s’invite dans le dossier des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant trois mois. Lundi 17 octobre 2022 à Abidjan, alors que sa formation politique soufflait sa première bougie, l’ex-président ivoirien a déclaré qu« Il faut demander au président Assimi Goïta de réfléchir à sa fraternité d’armes avec ceux (soldats ivoiriens) qui sont en prison là-bas. »
Laurent Gbagbo a cependant rappelé que les soldats avaient été envoyés au Mali par la Côte d’Ivoire et, selon lui, « c’est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité […] si cela tourne au vinaigre ». Une pique à l’endroit du président Alassane Ouattara qui avait déclaré, vendredi 07 octobre à Abidjan, que « les choses évoluent bien » en vue d’une libération prochaine des 46 soldats.
A la tribune des Nations unies à New York, le mercredi 21 septembre 2022, Alassane Ouattara avait appelé les autorités maliennes à libérer, sans délai, ses soldats « injustement détenus depuis le 10 juillet 2022 alors qu’ils étaient en déploiement en qualité de 8ème détachement de l’Élément de soutien national (NSE) au sein de la MINUSMA au Mali« . Les « 46 soldats ivoiriens, déployés en qualité de 8e détachement de l’Élément de soutien national (NSE) au sein de la MINUSMA au Mali, y sont injustement détenus depuis le 10 juillet 2022. J’appelle à nouveau à leur libération, sans délai », a déclaré Ouattara.