Tout comme la France, la force Barkhane et Takuba, aujourd’hui c’est au tour de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) de faire l’objet de protestations et de multiples demandes incitant à son départ et au non renouvellement de son mandat. C’est du moins ce qui ressort des exigences de 16 associations et partis politiques connus comme étant « pro transition ».
Arrivée au Mali depuis 2013, après le coup d’Etat contre le défunt président Amadou Toumani Touré , la MINUSMA créée par la résolution 2100 du 25 Avril 2013 du conseil de sécurité des nations unies , est au Mali sur sollicitation des autorités de transition de l’époque. Salué au départ, pour son implication dans la résolution de la crise multidimensionnelle malienne, aujourd’hui cette force onusienne qui regroupe un total de 12 266 militaires, 1720 policiers est souvent prise a partie pour son « inefficacité » dans la lutte contre le terrorisme. Et pour cause, cet objectif n’est pas (…)
AWA CHOUAIDOU TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON