Selon un rapport publié par l’organisation des nations unies le nombre de morts a augmenté en 2022 de 54% par rapport à 2021 et que 35% des violations des droits de l’homme sont imputables aux forces de défense et de sécurité du pays.
La mission des nations unies au Mali, dans son rapport périodique sur les violations des droits de l’homme dans ce pays, révèle qu’entre octobre et décembre 2022, 1277 personnes ont été tuées contre 584 l’année qui précède, soit une augmentation de 54%.
Plus généralement, ajoute le rapport, 2001 personnes ont été victimes de violences en 2022 (1277 morts, 372 enlèvements ou disparus et 352 blessés) imputant 56% de ces violences « aux groupes djihadistes ».
Selon toujours ce rapport les forces maliennes de défense et de sécurité sont responsables de 694 violations des droits de l’homme, soit 35% de celle-ci, ajoutant que ces forces sont accompagnées parfois de groupes militaires étrangers.
Les experts des nations unies précisent que ces chiffres n’incluent pas les exactions commises entre le 27 et le 31 mars 2022, qui ont été à l’origine de l’exécution de centaines de personnes par les forces maliennes, accompagnées de militaires supposés appartenir au groupe russe Wagner.
Source : saharamedias