Binta F Touré, âgée de la vingtaine vient de sortir de la chambre nuptiale à Bamako, il ya seulement une semaine et avait regagné son foyer à Ségou où elle a rencontré son mari. Dans la nuit du dimanche 13 septembre dernier, ses copines lui téléphonent à venir surprendre son mari qui venait de rentrer dans une chambre d’hôtel avec une autre femme. Venue à la hâte, la nouvelle mariée attendit deux heures pour voir sortir son mari en compagnie de sa « Magnanbaga », c’est-à-dire la femme qui guide suivant la tradition, les pas de la nouvelle mariée dans la chambre nuptiale. Elle lui a jeté sa bague d’alliance dans la figure avant de retourner à Bamako.
Il y a peut-être de l’espoir pour sauver le mariage car, mercredi 16 septembre dernier à 21H, certains membres de la famille Touré et Koné, liés désormais par le mariage de leurs enfants, étaient conviés par l’imam de l’Hippodrome. C’est pour jouer aux bons offices et tenter de faire revenir Binta F Touré sur sa décision de mettre fin à un mariage célébré une semaine plus tôt, précisément le dimanche 6 septembre 2015 à Bamako. Les deux tourtereaux Binta F Touré et Souleymane Koné, tous originaires de Bamako, se sont rencontrés à Ségou où tous résident. La fille est en adoption avec sa tante tandis que son mari fait le commerce. Quand ils ont décidé d’unir leur destin, le mariage fut célébré à Bamako.
La tante de l’épouse, sa mère adoptive est venue de Ségou avec Oumou Cissé, âgée environ de 30 ans, en qualité de « Magnanbaga », c’est-à-dire la femme qui accompagne la future mariée dans la chambre nuptiale pour guider ses pas, l’encadrer en un mot. Oumou, avec son parfum d’encens est bien taillée, avec des rondeurs qu’elle met en exergue avec ses accoutrements. Le couple passa la nuit de miel à l’Hippodrome, sous la conduite de la « Magnanbaga». Selon les observateurs, elle invitait d’abord Souleymane à aller se laver au réveil le matin puis après son épouse. Avant la sortie de celle-ci du WC, elle restait en intimité avec le nouveau marié. L’on pense que c’est à ce moment qu’elle l’a séduit car, elle est irrésistible. Après la semaine de noce, le couple et le reste de la délégation sont retournés à Ségou. Le nouveau marié et la « Magnanbaga » avaient échangé des numéros de téléphone car, une nuit elle a été surprise dans un hôtel de Pelengana, une commune périphérique de Ségou par des copines bamakoises de Binta qui ont gardé le silence. Dans la nuit du dimanche 13 septembre encore, le couple adultérin est surpris dans un hôtel au bord du fleuve et la nouvelle mariée informée.
Quand Souleymane Koné et sa copine de « Magnanbaga » vicieuse sortis de la chambre d’hôtel voulaient embarquer dans la voiture, ils aperçurent Binta qui attendait en compagnie de ses copines. Celle-ci lui jeta la bague dans la figure pour rentrer à Bamako après avoir informé sa tante. La « Magnanbaga » paraît-il est partie au Burkina Faso. Fallait-il informer Binta ? Assurément non car, son mari ne veut pas renoncer à elle.