La formation conduite par Dr Oumar Mariko vient de rendre public un communiqué qui fait état d’une saisine du Président de la transition par rapport les séquestrations imputées à l’ANSE. Plutôt discrète depuis quelques temps, la formation des révolutionnaires est partie de l’enlèvement de leaders politiques pour donner de la voix. En ligne de mire, la sécurité d’État que le parti d’opposition accuse de tortures en dénonçant dans la foulée des appels anonymes et des menaces dont les enregistrements circulent, selon SADI.
Les camarades d’Oumar Mariko fustigent notamment des pratiques qui perdurent au mépris des acquis démocratiques de la 3ème république. Sont notamment pointés du doigt «les traitements dégradants” de citoyens et terrifiants d’une structure censée être «politiquement neutre» et suggère au chef de l’Etat une inscription de ses actions dans les normes institutionnelles. Les personnes interpellées, soutient la formation très implantée à Kolondieba, doivent se retrouver face aux tribunaux en plaidant pour une judiciarisation des dossiers. Le Bureau politique sollicite pour ce faire l’implication personnelle du locataire actuel de KOULOUBA, sans aucune assurance d’obtenir gain de cause auprès du Colonel. Il faut noter que cette lettre – dont l’objet porte sur l’enlèvement et la disparition de leaders politiques – intervient en l’absence du Dr Oumar Mariko exilé du pays après avoir lui-même goûté à la saveur de la terreur en recevant à domicile la visite d’un commando armé pour des allégations gênantes à l’encontre de l’armée. Depuis, on n’a ses échos qu’à travers des apparitions sporadiques sur les réseaux sociaux.
I KEÏTA
Source: Le témoin