La route nationale 2 se trouve dans un piteux état. Nids de poule, route défoncée, poussières constituent le décor de ce tronçon caillouteux et impraticable en saison de pluie. D’où son enclavement de Kéniéba. En effet, sur les 250 km qui le sépare du chef-lieu de région Kayes, une grande proportion de la route est complètement dégradée, soit 160 km. Quelle que soit l’attitude du chauffeur et l’état du véhicule, il faut plusieurs heures pour parcourir ce trajet rendu aussi difficile par l’état de délabrement avancé des ponts responsable de nombreux accidents.
Les enjeux sont pourtant multiples : Les habitants de Kéniéba dépendent de cette route pour accéder aux services essentiels, tels que les hôpitaux et les écoles situés à Kayes. De plus, cette artère est vitale pour le commerce local, permettant le transport des produits agricoles et artisanaux vers les marchés de la région. Elle est un maillon essentiel du réseau routier transfrontalier reliant le Mali au Sénégal voisin. La dégradation de cette voie entrave non seulement les échanges économiques entre les deux villes, mais elle a également des répercussions sur la sécurité routière.
Source: L’Informateur