Durant le ramadan, la capitale fait face à des embouteillages difficiles à éviter. Des usagers pressés d’arriver pour la rupture du jeûne interpellent les autorités pour fluidifier la circulation.
À 17 h 30, nous nous sommes stationnés pour observer l’état d’esprit des usagers sur la route. La traversée du 3ᵉ pont de Bamako s’apparente à un parcours du combattant pour des usagers, confrontés à la chaleur étouffante, aux comportements indisciplinés, au stress et à la tension.
Un jeune homme témoigne : « C’est la deuxième fois cette semaine que je romps le jeûne en route. J’ai quitté le bureau à 16h30 et je n’ai toujours pas traversé le fleuve. » Un autre usager s’agace : « Ça m’énerve. La police devrait mieux gérer la circulation. » Un troisième ajoute : « Il y a trop de véhicules et pas assez de routes. » Une dame explique : « Ça fait plus d’une heure que je suis bloquée. C’est vraiment pénible. Il faut partir tôt pour pouvoir rompre le jeûne à la maison. »
Des avis divergents sur les solutions
Malgré l’adaptation des horaires de travail dans les secteurs public et privé, certains usagers du 3e pont pensent que la construction d’échangeurs pourrait aider. D’autres sont moins optimistes.
Un citoyen admet : « Franchement, la solution est compliquée à trouver. » Un autre est pessimiste : « Pour l’instant, je ne vois pas de solution. On ne peut pas élargir la route. » Un troisième suggère : « Il faut que les conducteurs se comportent mieux. » Une citoyenne demande aux autorités « de prendre des précautions, pour que les gens puissent quand même faire des va-et-vient de la maison au travail facilement. »
En attendant une réponse claire des autorités routières, les usagers font preuve de patience et anticipent les heures de pointe.
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