L’ancien soldat américain qui a ôté la vie à Oussama Ben Laden a déclaré que c’était peut-être la pire chose qu’il ait jamais faite.
Le 2 mai 2011, Oussama Ben Laden a été exécuté à Abbottabad dans le nord du Pakistan par les Navy Seals, des militaires américains d’élite. Il y avait parmi ces soldat Robert O’Neil, celui qui a abattu le cerveau derrière les attaques du 11 septembre 2001.
A l’occasion du 17e anniversaire de ces attaques terroristes, l’ancien soldat invité à l’émission Good Morning Britain de la télévision ITV a déclaré que la violence n’est pas la solution pour lutter contre les idéologies extrémistes. Selon O’Neil, l’éducation est la meilleure armée.
Il a révélé qu’il s’était rendu compte de cela quand il a vu le fils de Ben Laden, âgé de deux ans seulement près du cadavre de son père.
« Étant père et en pensant que ce pauvre gamin n’a rien à voir avec ça, je me suis rendu compte que ce n’était pas fini et je souhaite que personne ne voie ce genre de choses. »
« C’était une sorte de prise de conscience que nous n’allons pas gagner cette guerre avec des balles et des bombes, mais grâce à l’éducation, il existe une idéologie qui veut nous rendre moins en sécurité. »
« Est-ce la pire chose que j’ai jamais faite ou la meilleure chose que j’ai jamais faite? Je ne suis pas encore sûr de la réponse. »
L’ancien soldat qui se décrit comme un partisan de l’ancien président américain Barack Obama et de son successeur Donald Trump, a déclaré que les attentats du 11 septembre rappelaient constamment l’importance de l’amour et de la protection des amis et de la famille.
L’ancien tireur embusqué a déclaré qu’il était au courant des menaces qui pèsent sur sa vie après qu’il ait révélé son identité pour la première fois en 2014, mais il a insisté sur le fait qu’il « n’a pas peur. »
« Je préférerais savoir qu’il existe une menace plutôt que de prétendre qu’il n’y en a pas. Donc, je ne vais pas vivre ma vie avec la tête dans le sable. »
« Mes enfants et moi continuerons à faire ce que nous faisons. Toutes les mesures de sécurité sont en place, nous avons des chiens, nous avons des armes à feu, nous avons des dispositifs de sécurité. »
« C’est dommage que nous ayons à vivre de cette façon. Nous n’avons pas peur, nous restons juste en alerte », a-t-il noté.
Robert O’Neill a pris sa retraite de la marine américaine et travaille actuellement comme écrivain et conférencier engagé.
Source : express