À quelques jours de la rentrée scolaire 2023-2024 au Mali, plus de 1 500 écoles sur 9 000, que comptent le pays, sont fermées ou ne sont pas fonctionnelles, en partie à cause de l’insécurité. Pis, environ 500 000 (un demi-million) d’enfants n’iront pas à l’école parce que leurs écoles sont fermées ou non fonctionnelles. C’est du moins ce que signale le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF).
Au Mali, la rentrée scolaire 2023-2024 est annoncée pour le lundi 2 octobre 2023 sur toute étendue du territoire national. A quelques jours de cette date, le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) alerte sur la situation des enfants qui restent privés d’école, qu’il estime à un demi-million d’enfants au Mali.
Selon l’UNICEF, certaines régions sont beaucoup plus affectées que d’autres. Dans la région de Ménaka, par exemple, la moitié des écoles sont fermées.
« Si vous allez à Mopti, près de 25% des écoles sont fermées », a précisé M. Ngom.
Pour l’organisation onusienne, cette situation n’est pas due seulement aux attaques des groupes armées non étatiques sur les écoles, mais parfois par manque d’enseignants. Certains enseignants affectés dans ces zones d’insécurité, n’y vont pas.
« C’est pourquoi dans le vocabulaire du ministère de l’Education nationale, il parle d’écoles non fonctionnelles, mais pas d’écoles fermées. C’est une nuance très importante, car toutes les écoles ne sont pas nécessairement fermées, en raison des violences », a fait valoir le Représentant de l’UNICEF au Mali.
Face à cette situation, l’agence onusienne mise sur le soutien scolaire dans les zones qui sont affectées par l’insécurité. L’UNICEF travaille ainsi avec le gouvernement malien pour donner des cours à travers la radio. Cela passe aussi par le recrutement d’enseignants volontaires dans les communautés dans ces zones d’insécurité.
Source : l’Indicateur du Renouveau