Dans le dossier que d’aucuns appellent dégâts financiers à l’assemblée nationale, les populations restent impatientes quand à l’ouverture d’enquêtes.
La justice malienne a clairement inscrit la lutte contre la corruption et la délinquance financière dans son agenda pour un nouveau départ des économies de notre pays. D’où l’obligation des plus hautes autorités de la transition d’instaurer une gestion transparente des ressources de l’État. Ainsi, de nombreux dossiers ont été touchés et les principaux acteurs ont été sévèrement sanctionnés par la justice malienne.
Après l’analyse des différentes actions de lutte contre ce fléau qui infecte l’économie du budget national et une bonne avancée du pays. Plusieurs milliards de nos francs auraient été récupérés aux mains des bandits financiers, à travers plusieurs services de la place. L’initiative avait été saluée par la population malienne. Car tout le monde avait fait le constat de la corruption de haut niveau dans notre pays.
Mais à la surprise générale de tous, le cas de notre assemblée générale n’a pas été traité comme les autres structures étatiques du Mali. Alors que tout le monde soupçonne la mauvaise gestion du fonds alloué par l’État malien. Ce silence des autorités judiciaires est mal perçu par la population qui dénonce la non transparence dans le traitement des dossiers brûlants en termes de corruption.Pour éviter tout jugement négatif, la justice malienne doit impérativement traiter le dossier de l’assemblée nationale.
C’est-à dire mener une enquête et interpeller les responsables impliqués afin de faire la lumière sur la situation pour de bon.Pour certains, la crédibilité des actions de la lutte contre la corruption passe impérativement par le traitement correct du dossier de la deuxième institution du pays. Déjà beaucoup pensent que la justice malienne a échoué où est sélective. d’où le risque d’une crise de confiance entre la justice et la population.
Pour mieux aider colonel Assimi Goita président de la transition chef de l’état chef suprême des armées dans son de la refondation du Mali sous le nom de malikoura la justice doit jouer son rôle combat important de gendarme financier.
Sery Diarra
Source: La priorité