Dans un communiqué lu à la télévision nationale, les dispositions du décret du 11 juin 2021 portant nomination des membres du gouvernement sont abrogées en ce qui concerne les ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Santé et du Développement social, du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social.
A cela s’ajoutent les ministres de la Jeunesse et des Sports chargés de l’Instruction civique, des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, de l’Agriculture, de l’Entrepreneuriat national de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille, de l’Urbanisme de l’Habitat de l’Environnement, de la Communication, de l’Elevage et de la Pêche.
Docteure d’Etat en droit de la santé, obtenue avec « Mention très honorable, avec félicitation du jury », elle a de quoi répondre aux défis de sa nouvelle mission.
Elle a été membre de la plateforme équipe juridique du projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (Swedd- Mali) et point focal « Genre » de la Faculté de droit privé (Fdpri).
La quadragénaire est une native de Bamako où elle a obtenu son baccalauréat au Lycée Notre-Dame du Niger, dans la série Langue et Littérature (1999-2000). Ensuite, elle décrochera un Diplôme d’études approfondies en droit privé (DEA) obtenu en 2007 à l’université d’État de Kuban (Russie) et un diplôme en Psychologie du travail.
Dr Mariam Maïga est professeur d’enseignement supérieur à la Faculté de Droit privé à l’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako et dans plusieurs instituts d’enseignement supérieur. Parmi ses spécialités, on retient le droit et le contentieux de la santé. Ses enseignements portent sur le droit de la famille, le droit des obligations, le droit commercial, etc.
Outre ces activités professionnelles, la nouvelle cheffe du département en charge de la Promotion de la Femme est très engagée dans la vie associative. Depuis octobre 2014, elle occupe le poste de vice-présidente du Réseau des femmes universitaires enseignantes du Mali (Refue-MA). Elle est membre de l’Association malienne des juristes handicapés (Amjh).
L’enseignante chercheuse à plusieurs publications scientifiques à son actif dont « Les innovations avancées à l’institution du mariage au Mali ». Le spécialiste en droit de la santé a participé à de nombreuses activités scientifiques au niveau international sur des thèmes tels que la « Réflexion juridique sur la rupture du lien conjugal relatif aux injustices de genre à l’égard de la femme : les vulnérabilités », en juin dernier. Dr Mariam Maïga parle bambara, français, anglais et russe. Elle est mariée et mère de trois enfants.
N.D