Au cours de sa traditionnelle présentation de vœux de nouvel an à la presse, le président de l’Adéma/PASJ, Pr Tiémoko Sangaré a profité pour inviter les uns et les autres à saisir cette main tendue du président IBK et à taire les divergences et les intérêts personnels pour faire face aux menaces qui guettent le pays.
Au nom de son parti Adéma/PASJ, le président Pr Tiémoko Sangaré a laissé entendre que le résultat de l’élection présidentielle ne doit point être perçu comme la victoire d’un camp sur un autre, mais celle de tout un peuple : « C’est pourquoi, il me plait de réitérer mes félicitations à toutes celles et à tous ceux qui étaient candidats à ladite élection tout en les exhortant à mettre le Mali au-dessus des intérêts partisans ».
Face à la situation que vit le pays, le président du parti des abeilles a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour l’instauration de la dynamique de dialogue et de consensus, indispensable à tout développement. Selon lui, il y a des moments dans la vie d’une nation où, le peuple doit être uni autour d’objectifs essentiels.
Pour le Pr Tiémoko Sangaré, le Mali, dans le contexte socio-politique et sécuritaire actuel, a plus que jamais, besoin d’une union sacrée de tous ses fils, une union transcendant les clivages traditionnels, une union bannissant toute attitude de violence : « A cet égard, l’Adéma salue, encourage et soutient tous les efforts de rassemblement du Président de la République dont la main, selon ses propos, reste tendue à toutes les forces politiques et sociales de notre pays ».
A cet effet, le président de l’Adéma/PASJ a saisi la circonstance pour inviter les uns et les autres à saisir cette main tendue et à taire les divergences et les intérêts personnels pour faire face aux périls qui guettent le pays, notre demeure commune. Concernant la sincérité de cette main tendue évoquée par Soumaïla Cissé, le président de l’Adéma a été un peu plus clair. Selon lui, la main tendue d’IBK est sincère et Soumaïla doit la saisir pour l’intérêt du pays.
Y. Doumbia
Source: Le Débat