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Mouches à miel (abeilles) affamées

Que cette jeunesse arrête de nous faire les guignols !!! Depuis quand, en Afrique, la jeunesse d’un parti politique est autonome de ses vieux dirigeants ? Vous êtes entretenus et nourris par ces mêmes vieux, à part les postes de chargés de mission et quelques clins d’œil, ils vous donnent quoi ? Arrêtez votre cirque et laissez les gens respirer. Si vous étiez si consciencieux et responsables, personne n’allait toucher à votre président Dioncounda pendant la transition. Au lieu de laver votre linge sale en famille, vous nous montrez des jeunes à la barbe blanche. Si ce sont ces visages-là qui représentent la jeunesse de l’Adéma, quand ils seront vieux, ils auront quelle couleur de barbe alors ?

Tâchons d’y penser !

On dirait une malédiction. La population se vend à vil prix pour ensuite crier au scandale, à la trahison. Elle-même hypothèque son devenir sans se poser un regard critique sur soi-même. Ces jeunes qui remplissent les stades prennent de l’argent juste pour faire de la figuration ; ils vont voir seulement les artistes ; le discours du candidat ne les intéresse pas. Ce sont des gens qui ne vont même pas voter, à fortiori, aller se battre pour défendre des positions politiques parce qu’ils n’en ont pas. Refusez les billets de CFA, on vous respectera et vous participerez ainsi au changement. Demandez des comptes aux responsables politiques mais aussi aux responsables des mouvements activistes ; posez-leur les bonnes questions, on arrêtera de vous utiliser. Militez avec esprit et conviction ! Un mouvement ou une association qui ne dépend que de la voix et de l’apparence d’une seule personne devient une possession. Ces explications ont été fournies par MBK lors d’une assemblée générale de sensibilisation des jeunes au camp de Sénou.

Le contrat du peuple

Le contrôle du pouvoir se fait par des institutions crédibles et fiables. Un peuple averti et non corrompu peut toujours alerter. Pour enrichir l’exercice démocratique et renforcer la transparence, le peuple ne doit en aucun cas opter pour les élus corrompus pour ne pas être tenu responsable de la chute. Au Mali, l’histoire nous enseigne que le peuple s’est mis au service de ceux qui font son malheur. Tout d’abord, faudra-t-il penser à faire le bon choix quant aux représentants. Or, ceux qui sont censés représenter le peuple manquent de projet, de vision et d’aspiration pour la masse. Le peuple du Mali a besoin d’un manifeste identifiant les enjeux et adressé aux politiques. Pour le moment, c’est l’homme politique qui pense à la place du peuple en disant ce qu’il aime entendre. Après, c’est un autre agenda qui est exécuté. La prostitution politique n’est pas seulement cette légèreté de changer d’un parti à un autre, de changer de langage au profit d’un autre acteur, ou de la trahison pour se positionner. Elle consiste également à vendre sa dignité, à confisquer son avenir pour un intérêt éphémère. Aujourd’hui, qu’on en parle ou pas, un réseau de vente et d’achat de conscience est installé au Mali surtout dans la capitale, Bamako. Avec l’argent du contribuable, on peut tout acheter. À cause de l’argent, on peut tout vendre, même sa liberté, sa dignité.

Qu’est-ce qui ne se vend plus au Mali ?

À la veille de la présidentielle, on se rend compte que le sexe, la dignité, le vote… Il reste quoi encore ? Il faut un niveau très élevé de conscience sociale et un vrai sens de civisme pour éduquer le subconscient de la masse afin de rehausser le niveau de la prise de conscience. Pour le moment, je ne vois que du spectacle et la course au CFA. Je ne vois que la quête du plus offrant. Ce n’est pas un Mali de ce genre ni une jeunesse de cette catégorie que je veux. Nous cherchons à former des jeunes qui réfléchissent en termes de perspective. Notre combat réside non pas dans les propagandes ou dans le populisme, mais dans l’éducation mentale, dans la formation pour l’autodétermination, l’autodéfense intellectuelle, c’est faire émerger un Malien nouveau qui agit selon l’intérêt commun. Et dire que les politiques des 20 ans ont échoué et mis le pays en péril. Le nouveau vent qui aurait pu inspirer pour une autre mouvance est accroché à l’argent, à la haine et à la vente aux enchères. Ce n’est pas cette désolation, cet amalgame qui sauvera le Mali. À la jeunesse de faire attention car ce moment très grave nous interpelle tous.

Les 75 ans de Saint Damien

Le jubilé d’albâtre consacré à l’événement s’est déroulé, le dimanche 13 mai 2018, en présence de Mme N’Diaye Juliette Dembélé, représentant le ministre des Affaires religieuses et du Culte. Dans son intervention, Mme Juliette Dembélé a souligné la reconnaissance de l’Etat malien à l’Eglise, à travers Saint Damien et Raoul Follereau, «pour l’assistance et le secours apportés aux malades de la lèpre dans notre pays». Le nom de Raoul Follereau, a-t-elle rappelé avec beaucoup d’émotion, «reste intimement lié à la générosité et au don de soi dans la lutte contre la lèpre et ses séquelles tant physiques que psychologiques». Mme Juliette Dembélé en a profité pour rendre un hommage appuyé à ces deux humanitaires dont l’action continue, selon elle, «d’inspirer plus d’un parmi les prêtres et les religieuses dans le sentier de l’amour pour son prochain». «Que tous les prêtres et toutes les religions en soient vivement remerciés», a-t-elle déclaré. Saisissant ce jubilé, le Curé de la Paroisse Sacré-Cœur, en la personne de l’Abbé Timothée Diallo, a invité les jeunes à adopter «un comportement de bon chrétien» en toutes circonstances.

Les 11 commandements

Les leaders religieux et coutumiers du Mali ont organisé un forum les 13 et 14 mai 2018 à Bamako. À l’issue de la rencontre, ils ont formulé 11 recommandations. Faire retourner l’administration dans les zones où elle est absente ; demander à la communauté internationale de soutenir l’État dans le retour de l’administration. Organiser des séances de restitutions de ces journées de mobilisation d’urgence des leaders religieux et des chefs coutumiers dans les régions ; organiser un cadre d’échange entre les leaders religieux, chefs coutumiers et la classe politique ; assurer l’éducation et la formation des masses pour vaincre l’ignorance qui les pousse sur des pistes dangereuses ; mettre en place des comités locaux et de veille pour contrôler les discours religieux ;  intégrer l’enseignement islamique dans nos écoles ; valoriser les légitimités à travers un statut légal ; créer un centre de formation professionnelle islamique ; organiser des formations continues à l’intention des imams et prêcheurs ; Diffuser la bonne information à l’endroit des communautés. Ensemble sauvons le Mali des conflits intercommunautaires.

À chacun son alternance

Moussa Sangaré, lors de la rencontre des jeunes leaders religieux, a fait observer deux types d’alternance au Mali à ce jour. Mais il en appelle au bon sens des Maliens. Il ne faut pas porter atteinte aux principes du changement. Une Alternance portée par l’opposition qui ne connaît qu’une seule logique, c’est de prendre la place d’IBK. Une Alternance qui exige un changement profond du système de gestion du pays et un rajeunissement de la classe politique. Moussa Sangaré veut «tout sauf Soumaïla». D’après lui, de 1984-1991 à la CMDT, avec la création du Clan société (marchés fictifs et marchés de complaisance. Détournement à grande échelle). 1993-2000, ministère des Finances, l’heure des fonctionnaires affairistes, milliardaires de la démocratie. Avec la privatisation des sociétés publiques. Détournement massif des fonds d’aide au Mali. Endettement du Mali (Plus que sous les régimes de Modibo Keita et Moussa Traoré, tous deux réunis). D’évaluation du Franc CFA sous son règne. 2003-2011 (UEMOA) : détournement des milliards de Fcfa. 2007, soutien à ATT… Soumaïla et IBK ont été fabriqués par la machine avec le même système de corruption et d’incompétence.

Le mois béni  

Le mois de Ramadan est comme le printemps où pousse la foi de chacun garnie de belles fleurs spirituelles. Il ne faut pas cesser de les abreuver durant ce mois béni et sacré, mais aussi ne jamais les laisser faner.  Qu’Allah vous accorde la force d’esprit nécessaire pour mener à bien votre mois de Ramadhan pour fêter la fête de l’Aïd et contempler la beauté de votre jardin vertueux fait de mille prières. Que ce mois sacré du Ramadhan vous permette de vous consacrer à votre foi et de vous tourner vers Allah, le Tout-Puissant. La privation de nourriture permet au corps de se remplir de spiritualité et de recueillement. Bon Ramadan à vous mes amis musulmans. Que ce mois de spiritualité et de prières nous rende meilleurs et nous rapproche de notre Seigneur Allah, Le Miséricordieux. Que chaque rupture du jeûne soit un intense plaisir partagé avec ce que vous aimez. Jeûner en Islam est un acte de foi du croyant qui rappelle à la société que ce bas-monde matériel n’est point l’essentiel. Jeûner en Islam est un acte du cœur et de l’âme qui rappelle au monde que la foi du croyant est une flamme qui illumine la vie du musulman. Solidairement !

Les circonstances

Le jeudi 17 mai 2018, une mission de 4 députés de l’Assemblée nationale composée de Mamadou Diarrassouba, Labass Kané, Yiri Keita et Daouda Coulibaly  a fait un accident un peu avant le poste de péage de Koulikoro. Leur véhicule, une Toyota double cabine neuve, a fait un tonneau sans rentrer en collision avec un autre usager,  tout seul donc, avant de cogner une voiture Santafee dans sa déperdition. La voiture s’est complètement retournée plusieurs fois dans les ravins avant de regarder dans la direction d’où elle venait, Bamako. La première personne à être arrivée au lieu du sinistre les porta secours jusqu’à l’hôpital Gabriel Touré. Le regretté Labass Kané, qui était avec Yiri Keita, a été propulsé en dehors de la voiture. Pendant que les portières s’étaient coincées sur Mamadou Diarrassouba et Daouda Coulibaly. Kané était dans un état déplorable et Yiri Keita dans le coma. Quant à Mamadou Diarrassouba, qui a eu plus de chance que ses compagnons, il s’en sort avec une fracture  à l’épaule et a marché jusqu’au véhicule de secours. Daouda Coulibaly fut aussi blessé. Ce sont Kané et Yiri qui étaient dans des états critiques mais en vie, et qui ont été transportés par les secours pour les mettre dans l’ambulance. Le cortège a alors pris la direction de Bamako. Arrivé à l’hôpital Gabriel Touré, Kané qui était mal en point, a rendu l’âme aussitôt. Quant à Yiri Keita, il était dans le coma. Nos condoléances au disparu et prompt rétablissement aux blessés.

Permis pendant le jeûne

La sortie du Mazziy (liquide prostatique qui coule lorsqu’on est excité ou lorsqu’on a pensé à une femme). Se brosser avec la pâte dentifrice en évitant de l’avaler ne gâte pas le jeûne. Se parfumer ne gâte pas le jeûne. Embrasser sa femme pour celui qui peut se maîtriser ne gâte pas le jeûne, mais si l’on éjacule, le jeûne est gâté. Goûter la sauce lorsqu’on fait la cuisine sans rien avaler ne gâte pas le jeûne. Se mettre des gouttes dans les yeux ou dans les oreilles en cas de maladie ne gâte pas le jeûne. Se mettre le kohol aux  yeux ne gâte pas le jeûne. Faire un don de sang ne gâte pas le jeûne, mais si cela peut affaiblir le donneur, cela est blâmable. Retarder le bain rituel après les rapports sexuels dans la nuit ne gâte pas le jeûne. C’est-à-dire, si après le rapport, on a retardé le bain et qu’on se réveille après le lever du jour, cela n’annule pas le jeûne, il faut seulement prendre le bain rituel (Djanaba) et continuer le jeûne. Avoir des rapports sexuels avec son épouse dans la nuit ne gâte pas le jeûne. Le vomissement involontaire ne gâte pas le jeûne. La prise d’une petite quantité de sang pour un examen médical ne gâte pas le jeune. Si on mange ou boit par oubli cela ne gâte pas le jeune. Qu’Allah nous facilite le jeûne avec foi et avec conviction et qu’il nous fasse obtenir leylatoul qadr ainsi que la porte AR-RAYYAN du Paradis au jour dernier.

5 terroristes arrêtés

Avec le Mécanisme opérationnel de coordination (Moc), aucune force ne veut commettre de faute à Kidal. Les rôles étant bien repartis avant la montée en puissance des différentes forces. C’est pour cela que, le jeudi 17 mai 2018, la force française Barkhane a fait une descente musclée dans l’ancienne maison de feu Cheickh Ag Aoussa, l’ancien chef militaire du Hcua. Au cours de l’opération, 5 présumés terroristes ont été arrêtés. Il s’agit de : Godi Ag Younes,  Aghaly Ag Hama Hama, Al Kouweik Ag Attaiyoub, Abourki  Ag Achkou et Abilal Ag Zeid. Après cette descente, il n’y a eu aucune contestation dans la ville de Kidal. Le mardi 15 mai 2018 soir vers 21h, des échanges de tirs ont lieu entre un militaire malien en permission à Bambara Maoudé, derrière le fleuve de Tombouctou, et des bandits armés non identifiés. Les Fama ont  mobilisé  du renfort à partir de Djieguelia. Arrivés derrière le bac, les soldats maliens ont découvert le combattant Hama Hiya Djitteye couché et blessé, arme à la main. Il a rendu l’âme à 1h40 mn au centre de santé de Toya.

Tentative échouée

C’est Hamma Dendi, chef d’un des groupes armés, qui a reçu 3 balles de Kalatch dans le bras chez lui à Abaradjou. Un des assaillants a été arrêté. L’autre a pu fuir. Ça sent les règlements de comptes internes. Des individus armés arrivés à bord d’un véhicule ont ouvert le feu sur un homme dans sa famille. La cible a réussi plusieurs balles sur son bras. Blessé à la main, il a immobilisé un de ses bourreaux et a retiré son arme. La foule a lynché l’assaillant avant l’arrivée de la sécurité. Selon les informations sur place, la victime s’est rendue à l’hôpital avant l’arrivée de la sécurité qui a aussi récupéré l’assaillant. Le deuxième assaillant a pris la fuite. C’est la deuxième fois que cet homme échappe à une tentative d’assassinat.

Mauvaise gestion

Les femmes de Sadiola ont battu le pavé la semaine passée. Pour des économistes et autres personnes qui s’occupent de la gestion des ressources dans la région de Kayes, cela est inadmissible. La  patente est directement payée aux collectivités ; rien ne va dans les caisses nationales. Tous les ans, Sadiola reçoit plus d’un milliard au titre du paiement de la patente. En 2016, le Projet d’appui aux communes urbaines du Mali (PACUM) a octroyé 2,5 milliards de Fcfa  à la commune de Kayes pour résoudre le problème d’eau potable, d’assainissement, et l’évacuation des eaux usées. La commune a décaissé seulement 500 millions Fcfa jusqu’à la fin du projet. Parce que le maire de l’époque, Abdoulaye Camara, avait refusé de travailler de concert avec les services techniques spécialisés en la matière. Il a voulu tout gérer tout seul. Les habitants de Sadiola ont raté le temps de montrer leur mécontentement.  Même aujourd’hui, Sadiola peut avoir de l’eau à suffisance sans l’aide de personne, à travers uniquement leur patente. De Sitakili à Kèniéba et de Sadiola à Kayes, ils font plus d’un milliard de patente par an. En fait, le Malien ne travaille pas et les maires ne font que «bouffer l’argent» des communes. Sadio et Sitakili peuvent approvisionner toutes les communes de Kayes en eau potable grâce aux ressources générées par la patente.

Source: Le Reporter

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