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Mission de bons offices de la CEDEAO : l’ultime chance pour éviter le pire

Une mission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est dans nos murs. La mission qui est conduite par le président de la commission paix et sécurité qui est accompagné pour la circonstance de la cheffe des affaires diplomatiques et de certains collaborateurs sera appuyée par les représentants des nations unies et de l’Union africaine au Mali. Objectif : jouer aux bons offices entre le président de la république Ibrahim Boubacar Keita et les membres de la coalition du M5- RFP sous le leadership de l’imam Mohamoud Dicko qui réclame sa démission pour incapacité à gérer le pays.

 

Cette mission considérée comme celle de la dernière chance n’aura pas la tâche facile. Déjà, les contestataires ont reçu la semaine dernière la visite de l’ambassadeur du royaume chérifien du Maroc au Mali, son excellence Hassan Naciri qui est aussi le doyen du corps diplomatique. Cette visite a été suivie en début de semaine par la rencontre initiée à son domicile par l’ancien président de la république, le général Moussa Traoré qui a invité à son domicile le président IBK (accompagnée pour la circonstance de son PM Boubou Cissé) et l’imam Mohamoud Dicko (aussi accompagné par Choguel Kokala Maiga). Une rencontre qui s’est soldée par un échec.

Cette mission sous régionale aura une tâche ardue dans la mesure où les contestataires clament le caractère indiscutable de leur principale doléance à savoir la démission du président IBK qu’ils comptent arracher au forceps et paradoxalement dans la non-violence. Les médiateurs de la dernière chance pourront-ils avoir la démission du président pour calmer les ardeurs et éviter une situation similaire à celle du Burkina, ou au contraire pourront-ils faire fléchir les contestataires en obtenant des concessions concrètes permettant d’avoir une accalmie dont le Mali a besoin ? La difficulté à ce niveau réside au manque de confiance des acteurs du M5- RFP au chef de l’Etat.

Tous les regards sont donc braqués sur la mission de la CEDEAO qualifiée de retardataire pour arracher dans les ultimes heures un accord synonyme d’apaisement du lourd climat sociopolitique. Mais, comme le dit un adage, tard vaut mieux que jamais, pourvu qu’un désespéré accord soit trouvé.

Oumar Baba TRAORE

Source : L’Analyste

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