Le crime s’est produit dans la nuit du mardi au mercredi 13 avril ; un jeune blanchisseur (repasseur des habits), résidant à Lafiabougou Bougoudani a froidement égorgé son épouse par jalousie pour cette dernière ; qui selon les témoins, le trompait avec un jeune du même quartier.
Au réveil du mercredi, les habitants de Lafiabougou-Bougoudani ont découvert le corps sans vie, de cette jeune dame surnommée Maya, d’environ 26 ans, non loin de la mosquée dudit quartier.
Informé de la découverte macabre du corps sans vie, le Commissariat du 5e Arrondissement a lancé un appel à témoin afin d’aider les enquêteurs à retrouver les parents de la défunte.
Ce n’est que le vendredi soir qu’ils ont pu mettre la main sur le bourreau de Maya du nom de Alassane (son époux) ; qui a aussi dénoncé son complice.
Interrogés sommairement après leur conduite au commissariat, ils ont sans ambages reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Quant à son complice, un jeune d’une vingtaine d’années, il avoua qu’il a aidé l’assassin à se débarrasser du corps sans vie de la dame moyennant la modique somme de mille francs (1 000 F CFA).
Selon les témoins, ce couple ayant une fillette âgée de plus d’une année ne ratait plus d’occasion de se disputer pendant ces derniers temps.
Comme illustration de cette tension dans le foyer, notre témoin se rappelle que la défunte avait déjà tenté de mettre fin à ses jours par immolation.
Aux dires des témoins, la dame en question était même partie chez ses parents pendant un certain moment.
Selon les amis de la défunte, elle a été rappelée par son mari ; mais personne ne savait que c’était dans le but de se venger.
Selon les témoins, la dame en question n’est revenue avec aucun bagage ni même sa fille.
Même si la jalousie est retenue comme étant le mobile de ce crime, certains proches du couple pensent que le meurtrier a agi sous l’effet des stupéfiants qu’il prenait en cachette.
Cependant, en attendant la clôture de l’enquête, ces deux assassins après leur garde à vue au commissariat de Police du 5e arrondissement aux fins de droit ont été transférés en prison, selon des sources policières.
PAR AMINA SISSOKO
Source : Info-Matin
