Bamako était en alerte maximale, hier mercredi 20 janvier 2021, dans le cadre de l’interdiction de la marche en faveur du départ des troupes militaires françaises du Mali. Initiée par le Mouvement Yèrèwolo Débout sur les Remparts, des participants venus du monde entier ont voulu converger vers le Monument de l’Indépendance avant de faire face à une opposition des forces de l’ordre. L’on dénombre quelques blessés du côté des manifestants dont un membre du Directoire du Mouvement Yèrèwolo. C’est au quartier Niamakoro que le mouvement a pu tenir une petite Assemblée générale d’information.
Après deux mois de préparation, la marche du Mouvement Yèrèwolo Débout sur les Remparts n’a pas eu lieu, hier mercredi 20 janvier 2021. Elle a été dispersée par les forces de l’ordre déployées sur les environs du Boulevard de l’Indépendance, car malgré la mesure d’interdiction qui frappait la rencontre, les autorités s’attendaient à un forcing des manifestants.
Cela pourrait s’expliquer par le fait que des participants étaient venus de plusieurs continents dont la France avec deux membres des Gilets jaunes, des États-Unis avec la participation de Sékou TOUNKARA connu sous le nom du politologue Sékou TOUNKARA ainsi que d’autres pays. Cela pourrait également s’expliquer par le manque de prise de responsabilité des membres du mouvement qui étaient au courant de l’interdiction et qui n’ont pas informé les membres dans l’esprit de cette interdiction.
Au contraire, la mobilisation a été maintenue à travers le message de sensibilisation adressé à la veille par des leaders du mouvement dont Adama BEN DIARRA, le cerveau, membre du Conseil National de Transition (CNT). ‘‘Demain, c’est la fête, sortons pour notre indépendance, mobilisation générale partout ! ’’ indiquait-il.
Pourtant, il n’était pas visible sur le terrain lorsque les éléments des forces de l’ordre demandaient aux manifestants de (…)
Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON