Lors du renouvellement du mandat de la Minusma, une altercation s’en est suivie entre le Mali et le Conseil de Sécurité. Ce dernier a pris des mesures dans l’exécution du mandat de la Minusma que le Mali dit ne pas être prêt à exécuter. Il s’agit de la liberté de mouvement de la Minusma dans les enquêtes et sur les questions de droit de Lhomme.
Cette ferme opposition à ces deux points du mandat de la Minusma de l’Etat malien suscite beaucoup de questions chez certaines personnes. Le Mali serait-il en train de chercher à couvrir des bavures qui pourraient être attribuées à certains militaires de l’armée en empêchant l’Onu d’enquêter ? Se questionne beaucoup de personnes. Tel n’est pas du tout le cas. Si on observe de près.
Le Mali ne s’oppose pas à des enquêtes de l’Onu mais exige qu’il soit informé et surtout avisé des déplacements de la Minusma. Que chercherait la Minusma à se déplacer librement au Mali en temps et lieu voulu sans l’accord du Mali ? Que perdrait le Mali si la Minusma pouvait improviser partout au Mali dans le domaine de l’enquête et des questions de droit de L’homme ?
Nous savons tous que l’éternelle question qui resterait sans réponse quand même officielle au Mali, c’est l’existence de Wagner (mercenaires Russes au Mali). Le mythe couvre toujours cette question. Dun côté, le Mali nie toute collaboration avec une agence privée et n’avoir que des relations d’Etat à Etat avec de coopérants Russes, Chose que la Russie a toujours nié devant la Communauté internationale. Et d’un autre côté des rumeurs continuent d’affirmer une présence de Wagner au Mali. Malgré les non-dits, l’on peut soutenir que seule cette question pourrait être à la base de cette altercation sur le mandat de la Minusma. Et elle pourrait nous amener très loin.
Koureichy Cissé
Source: Mali Tribune