Avec la prolifération des différentes branches au sein de la religion musulmane au Mali, la façon d’interpréter et de transmettre le message de Dieu médite de réflexion, pour l’apport de solution idoine. Presque chaque imam orateur prêche selon sa compréhension du saint coran, ce livre de Dieu. Le ministre jugeant cela anormal souligne l’urgence de réglementer, très prochainement, le secteur.
« La façon de prêche au Mali, ça crée plus de problèmes que de solutions. Et encore, dit-il, la gestion interminable des mosquées par rapport aux différentes tendances au Mali », regrette le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, le Dr. Mahamadou Koné, lors de sa rencontre avec les fidèles. Ce discours, venu du premier responsable du département religieux, prouve à suffisance que le secteur mérite d’être revu pour éviter des problèmes ou complications de la religion. Compte tenu de ce facteur, le Dr. Koné estime qu’il urge de trouver de solution ad-hoc à la donne qui ne saurait continuer. Le changement de cette situation importe l’adhésion, la compréhension et l’accompagnement des leaders religieux. « Ensemble, nous allons voir comment règlementer ce secteur de prêche. Nous avons un texte de loi sur la liberté religieuse qui doit cadrer et encadrer tous les secteurs religieux », a-t-il tenu devant les membres du haut conseil islamique du Mali. Au nom du HCIM, l’imam Ousmane S Traoré a promis, lors de cette rencontre avec le ministre, le soutien et l’accompagnement du haut conseil aux nouvelles autorités. « Nous sommes très heureux et comblés de joie pour cette initiative prise par le ministère des Affaires religieuses. En tant que Haut conseil islamique, une structure qui est la première responsable de toutes les gestions religieuses dans notre pays, le HCIM fera tout pour accompagner les autorités afin qu’on puisse trouver de solution durable à tous ces problèmes », promet l’imam. Suivant les renseignements, le projet de la présente loi n’est pas, pour l’instant, arrivé au niveau du conseil national de transition (CNT).
Mamadou Diarra
Source: LE PAYS