BAMAKO, 6 juin (Xinhua) — La nouvelle durée de la transition politique en cours au Mali a été fixée à 24 mois à partir du 26 mars dernier par un décret du président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, rendu public lundi.
Cette décision intervient deux jours après le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu samedi dernier à Accra (Ghana). Les dirigeants ouest-africains ne sont pas parvenus à s’accorder sur la levée des sanctions prises à l’encontre du Mali le 9 janvier.
Ils ont donc décidé de réexaminer la situation le 3 juillet prochain tout en recommandant la poursuite du dialogue en vue de parvenir à “une levée progressive des sanctions” au fur et à mesure que “les critères de la transition sont atteints”.
Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a indiqué à son retour d’Accra que la CEDEAO exigeait d’ici là un chronogramme détaillé sur la durée de la transition et la mise en place d’un mécanisme de suivi.
Après le coup d’Etat du 18 août 2020, une transition politique est en cours dans ce pays ouest-africain depuis le 15 septembre 2020 pour une durée de 18 mois. Les autorités de transition négocient avec la CEDEAO une prolongation de ce délai depuis ce qu’elles appellent “la rectification”, c’est à dire la destitution du premier président de transition et le limogeage de son Premier ministre, intervenue le 24 mai 2021. Fin