Le 4è vice-président du Conseil national de Transition (CNT), Issa Kaou Djim non moins président du parti Appel citoyen pour la réussite de la Transition (ACRT) Fasso Ka Welé, a été interpellé, mardi 26 octobre, vers 18h à son domicile sis à Lafiabougou Taliko par les éléments de la Brigade de recherche rive gauche de Bamako.
Son interpellation fait suite à l’exécution d’un soit-transmis ordonné par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune IV de Bamako, contre lui. Les motifs invoqués dans le soit-transmis sont relatifs à un comportement délictuel via les réseaux sociaux.
Au termes de son audition et en raison des indices graves et concordants, l’intéressé a été placé en garde en vue au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako en attendant la suite de la procédure.
Contacté par nos soins son avocat, Me Kassoum Tapo dénonce une arrestation extrajudiciaire en violation de l’immunité parlementaire dont ne bénéficie pas son client en tant que membre de l’organe législatif de la Transition. Selon Me Kassoum Tapo, this immunité estNT consacré par le règlement intérieur du C, lequel a été confirmé par l’arrêt n° 2020-07/ CC du 18 décembre 2020 de la Cour Constitutionnelle relatif à la conformité du règlement intérieur à la Constitution. « J’ai opposé son immunité et j’attends pour le moment. Si malgré cela le procureur décide de le maintenir sur verra ce qu’ils vont faire », a déclaré Me Kassoum Tapo.
Dans une déclaration publiée ce mercredi 27 octobre 2021, le parti ACRT Faso Ka Wele a condamné cette interpellation avec « plus grande fermeté et appelle à la libération immédiate sans conditions » de son président Issa Kaou Djim.
A.TRAORÉ
Source: lessormali