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Lutte contre les effets du changement climatique : MME KEÏTA AÏDA M’BO SATISFAITE DES RÉSULTATS DU PGRNCC À MOURDIAH

Accompagné des membres de son département et du directeur de l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), le ministre de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keita Aïda M’Bo, a visité, les 25 et 26 mai, les réalisations du Projet de gestion de ressources naturelles et changements climatiques (PGRNCC) à Mourdiah, dans la commune rurale de Niamana (cercle de Nara). Mme Keita Aïda M’Bo était venue encourager les initiatives en cours et témoigner de l’attachement de son département à la protection de l’environnement.

Après avoir rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières, le ministre s’est entretenu avec les bénéficiaires du projet. Mme Keita Aïda Bo a aussi saisi l’occasion pour remettre du matériel d’assainissement aux populations du cercle de Nara. La forte mobilisation des femmes et des hommes du village de Mourdiah atteste leur intérêt pour les réalisations du PGRNCC. Les élus locaux, les autorités administratives et coutumières étaient tous là pour témoigner au ministre les résultats positifs du projet. Ils ont aussi souhaité l’élargissement et la prolongation du projet qui donne de l’espoir à toute la population du cercle de Nara.

Le ministre a visité 4 microprojets du PGRNCC. Il s’agit du microprojet d’arboriculture fruitière de Néguè Camara financé à hauteur de 2 857 000 F cfa, du microprojet d’embouche ovine réalisé à 2 995 000 F cfa, du microprojet de pisciculture de Démou Diarra réalisé à hauteur de 2 125 000 F cfa et du microprojet de maraîchage des femmes de la coopérative Al Macina pour un montant de 10 512 500 Fcfa.

A l’issue de la visite de ces réalisations,   Mme Keita Aïda M’Bo a exprimé toute sa satisfaction pour les résultats obtenus au cours de quelques années de la mise en œuvre du projet. «L’objectif d’amplifier les bonnes pratiques de gestion des terres et de conservation de la biodiversité a été atteint et le projet a pu donner de l’espoir à beaucoup de familles de Mourdiah de vivre de leurs propres revenus », a-t-elle déclaré, avant d’encourager les bénéficiaires à persévérer dans le travail pour améliorer les actions réalisées dans le cadre du projet.

Le directeur de l’AEDD, Boureïma Camara, rappellera que l’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires dont les 80 % sont des femmes. La visite des réalisations a permis au directeur de l’AEDD de constater les bienfaits du projet sur les populations ainsi que sur la restauration de la biodiversité. Cependant, Boureïma Camara déplore le fait que les bénéficiaires du projet n’ont pas planté d’arbres dans leurs localités. D’autres constats ont également été faits, notamment le manque de pépinière dans le village de Mourdiah, le manque d’eau dans certains endroits et l’insécurité grandissante. Pour le directeur de l’AEDD, des dispositions doivent être rapidement prises pour corriger ces insuffisances. Il a aussi déclaré que le projet qui doit prendre fin en mars prochain pourrait être prolongé. Pour cela, il faut consolider les acquis pour avoir l’engagement et la confiance des partenaires.

Selon le maire de la commune rurale de Niamana, Sékou Komé, le PGRNCC est un réel espoir pour les populations de la commune de Niamana. Il a remercié le gouvernement et son partenaire pour avoir permis à la population de Mourdiah et particulièrement aux femmes de s’autonomiser à travers les activités génératrices de revenus.

Au terme de cette visite, le ministre a rencontré les bénéficiaires et les agents techniques de la mise en œuvre du projet. Au cours des échanges, les bénéficiaires ont soulevé des difficultés comme l’insécurité, le manque d’eau et d’électricité. A ces préoccupations, Mme Keita Aïda M’Bo a promis de s’impliquer pour que des solutions soient trouvées dans un bref délai.

Le PGRNCC a été initié par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) afin de lutter contre les changements climatiques et d’autres pratiques anthropiques, notamment les modes de production et de consommation non durables, les mauvaises pratiques agricoles, les feux de brousse et le surpâturage. Il a pour objectif d’amplifier l’adoption des pratiques de gestion durable des terres et de l’eau dans les zones cibles au Mali. Pour une durée de 5 ans, le projet est financé à hauteur de 21 425 926 dollars. Il intervient dans les régions de Kayes et de Koulikoro. La coordination de la mise en œuvre est assurée par l’AEDD sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Anne-Marie KEITA

 

Source: Essor

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