Depuis le dernier communiqué de l’état-major en date du 22 février 2022 faisant état des activités de routine, les FAMa intensifient des actions de recherches du renseignement et de contrôles de zones au centre et au sud du pays. Ces actions menées particulièrement dans les zones d’Alatona, Niono, Bandiagara, Bankass, Mandoli, Koro ainsi que sur les routes nationales 16, 17 et 20, en fin du mois de février, ont été couronnées de succès. Depuis le lancement de ces offensives en décembre, la peur a changé de camp sur le terrain. Les terroristes sont actuellement en train d’éviter tout contact et rapport de force avec les Forces Armées Maliennes, soit en fuyant vers les frontières ou en se dissimulant dans la population. Entre le 24 au 28 février 2022 précisément, les opérations FAMa ont permis, sur le théâtre Est de l’opération Maliko, de neutraliser 8 terroristes, d’arrêter 7 individus suspects, de démanteler 3 bases terroristes, de détruire 3 Engins Explosifs Improvisés (EEI) et de récupérer successivement 2 AK-47, 45 téléphones, 3 ordinateurs et 3 batteries de mise en œuvre d’EEI. Selon le communiqué de l’état-major publié le mardi 1er mars 2022, les opérations menées le 27 février à Tombouctou dans le même cadre par les forces armées maliennes ont permis l’interpellation de 4 présumés terroristes à Niafunké dont trois d’entre eux ont affirmé leur appartenance à un groupe terroriste. Mais, les quatre ont été remis à la gendarmerie nationale selon le communiqué. Au cours des missions de patrouille de l’armée dans la zone du sud, plus particulièrement dans la localité de Kignan, région de Sikasso, 5 présumés terroristes ont été interpelés puis remis à la disposition de la gendarmerie nationale.
Tout en rassurant que ces actions de recherche du renseignement, de surveillances, de poursuite et de neutralisation des terroristes se poursuivent toujours, l’état-major général des armées a invité les populations à rester vigilantes face à la capacité de nuisance des groupes armés terroristes qui repose désormais par la pose des Engins Explosifs Improvisés (EEI), les tirs directs et récemment la prise des civils comme boucliers humains.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays- Mali